Je tiens tout d'abord à souligner le travail effectué par la commission spéciale qui a enrichi le projet de loi, fruit du travail préparatoire de la Convention citoyenne pour le climat, que je salue.
Attente, espoir, demande de plus d'ambition pour certains, inquiétude et colère pour d'autres, le projet de loi ne laisse personne indifférent. Pour les responsables politiques que nous sommes, cela crée un double devoir : être à la hauteur des attentes des Français face aux enjeux du dérèglement climatique, mais aussi accompagner dans tous les territoires la transition écologique et sociale ambitieuse que nous défendons. Nous partageons tous la conviction que le statu quo n'est plus une option, qu'il est nécessaire de faire entrer l'écologie dans la vie quotidienne des Français. C'est précisément ce que je vous propose dans le titre III, « Se déplacer », dont j'ai l'honneur d'être rapporteur.
Le chapitre Ier renforce le développement de mobilités durables, ce qui passe par un objectif intermédiaire de décarbonation du parc automobile français. Ainsi, 2030 marquera la fin de vente des voitures thermiques les plus polluantes. Je défendrai également en séance un amendement visant à fixer à 2040 l'objectif de fin de vente des véhicules thermiques lourds de transport de personnes et de marchandises. Parce que le développement des mobilités douces est primordial, je reste convaincu que le vélo a toute sa place dans le texte et que le soutien financier est la clé de la réussite. C'est pourquoi je vous proposerai un amendement qui élargit la prime à la conversion aux cycles et aux vélos électriques.