L'ampleur du sujet mérite une méditation sur la nature de la réponse qui est attendue de la représentation nationale lorsqu'on l'interroge. Car, si le climat s'intègre dans la géographie dont il est partie prenante, il ne connaît pas pour autant les frontières, ni les nations qu'elles délimitent. Tant et si bien qu'à cette heure, conscients de la globalité du problème qui nous est posé, nous ne délibérons pas tant en députés du peuple français qu'en députés du peuple humain.