Notre délibération aura une influence directe, non seulement sur nos compatriotes, mais sur l'humanité tout entière car, les uns dépendant de l'autre, nous sommes définitivement instruits du fait que l'espèce humaine est en réalité une et indivisible dans l'écosystème dans lequel elle s'intègre, lequel est lui-même indivisible, et que, s'il est probable que les araignées, les abeilles et les vers de terre puissent vivre dans d'autres écosystèmes sans êtres humains, il est absolument certain que les êtres humains, eux, ne peuvent vivre dans aucun autre écosystème que celui où ces bêtes se trouvent.
Nous ne prétendrons pas avoir quelque monopole que ce soit de la conscience écologique au moment où nous rejetterons ce texte. Nous croyons que, dorénavant, tous les partis sont préoccupés par le contexte écologique : tous, sans exception. La discussion ne porte donc pas sur le fait de savoir qui l'est plus ou moins, mais sur celui de savoir comment on l'est.