C'est le moment de dire que nous ne défendons pas la nature, qui se passe de nous : tel qu'il est, l'univers continuera de rouler dans le silence glacé de son infinitude et les planètes d'y évoluer. Il y aura d'autres animaux, sans doute. Nous ne défendons pas la nature, mais l'écosystème compatible avec l'être humain : celui-là, et celui-là seulement, parce que nous ne savons pas en défendre d'autres. C'est ce que Karl Marx appelait « le corps inorganique de l'homme ».