Les amendements de Jean-Christophe Lagarde pour ce dossier

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Jeudi dernier, après des mois d'un plan longuement préparé, Vladimir Poutine a lancé l'invasion de l'Ukraine et la guerre en Europe. Citoyens comme dirigeants occidentaux, nous découvrions tous avec stupeur et effroi que la guerre n'était pas un concept relégué aux accessoires de l'histoire mais qu'elle était de retour, de façon sanglante et br...

Nous nous réjouissons, monsieur le Premier ministre, de la condamnation unanime des gouvernements européens et des initiatives prises par le Gouvernement français, que nous soutenons, et les autres gouvernements occidentaux d'instaurer des sanctions – trop timides au départ, puis réelles et massives. Nous saluons les décisions prises pour appor...

Je veux d'ailleurs remercier le Gouvernement et les préfets d'interpeller en ce moment les députés de la nation et les représentants des collectivités locales afin de déterminer s'ils peuvent accueillir des réfugiés. Cela fait honneur à la France.

S'il en est qui ont oublié que la guerre était possible, notre pays ne doit pas oublier qu'il a lui aussi été envahi et que, dans notre histoire, nos grands-parents ont été heureux de pouvoir compter sur l'hospitalité d'autres peuples lorsqu'ils étaient en détresse.

Quel contraste avec ceux qui, à l'instar de M. Zemmour, préconisaient il n'y a pas si longtemps la sortie de la France de l'OTAN : je l'invite à demander aux habitants de Kiev s'il ne fait pas bon appartenir à l'OTAN pour être protégés, pour que leur liberté et leur sécurité soient préservées.

Lui qui a l'indécence de vouloir tourner le dos aux victimes de son ami Poutine et qui préfère les maintenir en Pologne, l'un des pays les plus pauvres de l'Europe, plutôt que de faire preuve de solidarité et d'accepter de répartir l'effort à faire face à cette guerre. Lui qui espérait un Poutine pour la France. Quelle ironie de l'histoire fait...

Mais je laisse là les poubelles de l'histoire. Il nous faut d'ores et déjà, monsieur le Premier ministre, tirer quelques leçons. Premièrement, dans ce malheur, nous avons une double chance : d'abord, que notre principal allié, les États-Unis d'Amérique, ne soit pas dirigé par M. Trump ou un équivalent, lui qui voulait découpler l'Europe de so...

Nous serons amenés à montrer plus que de la détermination face à la Russie, tant qu'elle ne sera pas une démocratie, c'est-à-dire tant qu'elle ne partagera pas les mêmes valeurs que nous. Enfin, la troisième leçon nous vient du fond des âges. Les Latins disaient : Si vis pacem, para bellum. C'est ce que l'Europe doit apprendre. Là résid...