Les amendements de Jean-Claude Leclabart pour ce dossier
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Je me permets de reprendre la parole pour un bref résumé de ce que je crois avoir compris ou entendu. Beaucoup de choses intéressantes ont été dites dans tous les débats, mais je dois constater que de nombreux amendements viennent plutôt des organismes professionnels stockeurs – c'est du reste leur rôle, je le comprends et, pour bien les connaî...
L'une des solutions – qui est de toute façon obligatoire, que ce soit pour la gestion des exploitations agricoles, pour la mise en marché ou pour les achats – réside dans la formation des agriculteurs. Plus l'agriculture s'adaptera, plus les compétences des agriculteurs devront, pour ainsi dire, monter en gamme. Cela pose donc, monsieur le mini...
Je n'avais pas prévu de prendre la parole en tant qu'inscrit sur l'article, mais je souhaite réagir sans attendre aux propos que vient de tenir M. Pradié. La vente directe, cela existe déjà : la voici, sur ce tract ! Je lis : « Agroconomie… »
Je le range donc, monsieur le président. On lit sur ce tract : « Vente privée de produits phytosanitaires ». Le grand défi auquel nous sommes confrontés dans ce débat, c'est la prise en compte du fait qu'il est permis, depuis quatre ou cinq ans déjà, d'acheter des produits phytosanitaires sur internet. Il est même possible d'y acheter des engra...
Le fond du débat est simple – je l'ai d'ailleurs déjà évoqué lors de séances précédentes. Un rappel historique s'impose. Dans les années 1960, lorsque l'agriculture a été chargée de produits – car c'est bien de cela dont il s'agit : d'une politique publique – , on a demandé aux agriculteurs de monter en charge et de produire plus.
Que s'est-il passé à l'époque ? Les agriculteurs ont créé eux-mêmes des instances de conseil, par l'intermédiaire des chambres d'agriculture, sous le nom de services de développement et de CETA, …
… lesquels ont été mis en place sous l'impulsion des agriculteurs indépendants. Déjà à l'époque, ils ont embauché des ingénieurs, ce qui nous mène aux années 1970 – l'histoire se répète ! En réalité, le monde agricole s'est organisé afin de disposer de ses propres conseils. Une fois ceux-ci prodigués, les ingénieurs siégeant dans ces structure...
Je vous demande donc, chers collègues, tout au long du débat que nous allons avoir, de bien tenir compte de ces notions.
Il faut bien conserver à l'esprit le fait que l'agriculture évolue. Même si nous fixons des règles, en matière de commercialisation, il faudra bien que nous nous adaptions au commerce électronique et plus généralement au commerce moderne.