Les amendements de Jean-Hugues Ratenon pour ce dossier

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Madame la présidente, madame la ministre, mes chers collègues, cinq minutes est un format très court pour exposer ici l'ensemble des régressions que contient ce projet de loi. Nous l'avons cependant déjà fait à d'autres moments, moi ou mon camarade Adrien Quatennens, lors de la discussion générale en première comme en deuxième lecture, ou en dé...

Alors que le Gouvernement dit vouloir agir contre la fraude, vous avez, là aussi, refusé toute proposition allant dans ce sens. Mesdames et messieurs de la majorité, la liste est encore longue des amendements de bon sens que vous avez refusés – je pense notamment à ceux portant sur les produits dangereux pour la santé tels que l'amiante ou le ...

Deuxièmement, nous allons favoriser le développement des lycées professionnels, qui sont des lieux adaptés à la formation de professionnels de haut niveau : je pense notamment aux besoins importants dans le domaine de l'économie de la mer…

… ou des énergies renouvelables, auxquelles je vous sais également très sensibles. Troisièmement, nous établirons un cadre plus protecteur pour les jeunes en apprentissage : nous leur assurerons une meilleure rémunération, de meilleures conditions de travail ainsi qu'un droit à la participation au sein des entreprises qui les accueilleront. Q...

… et que nous savons quoi faire pour sauver l'emploi. Vous aurez compris que notre projet est radicalement différent du vôtre. C'est pourquoi nous voterons contre le présent projet de loi.

Madame la présidente, madame la ministre, mes chers collègues, nous entamons la dernière semaine de la première année de cette législature. Quel bilan pouvons-nous tirer de ces douze premiers mois ? La liste est longue : affaiblissement du droit du travail ; baisse et suppression programmée des contrats aidés ; diminution du nombre de postes à ...

… obligation de faire administrer à son enfant onze vaccins sous peine de ne pas pouvoir le scolariser dès l'âge de trois ans ; …

augmentation de la CSG pour les retraités ; démantèlement de la loi relative à la solidarité et au renouvellement urbains – la loi SRU – avec l'autorisation de ne plus respecter le quota de construction de logements sociaux.

Conséquences de ces mesures : augmentation du chômage et du mal-être, cherté de la vie. Et je n'oublie pas la suppression de l'ISF !

À cette triste liste, il faut ajouter l'annonce, de plus en plus insistante, d'une remise en cause des prestations sociales. La politique de Macron s'apparente à celle d'un « social killer » – je ne fais que porter la voix et exprimer le ressenti de la population.

Nos droits fondamentaux, piliers de notre société déjà mis à mal ces dernières années, sont en train de s'effondrer à une vitesse rarement observée en France. Ici, dans l'hexagone, et là-bas, dans les outre-mer, le peuple encaisse difficilement cette politique de tuerie sociale en série.

Nous entamons cette semaine l'examen du projet de loi que vous avez intitulé « pour la liberté de choisir son avenir professionnel », …

… qui ne fait que cautionner cette logique de régression sociale. De quelle liberté parlez-vous ? Dans ce projet de loi, nous pouvons détacher au moins trois grandes parties. Premièrement, l'apprentissage. Le groupe La République en marche veut nous faire croire que l'apprentissage serait la seule clé pour l'accès à l'emploi chez les jeunes.

Votre objectif est donc d'augmenter le nombre d'apprentis en France et de faire tomber des sécurités qui protègent jusqu'ici nos jeunes, soi-disant pour faciliter leur embauche. Par ailleurs, vous avez décidé d'entamer la régionalisation de l'apprentissage. Au sein du groupe La France insoumise, nous pensons l'inverse : la formation de nos jeun...

La formation professionnelle a toute sa place dans cette grande mission, car c'est toute notre organisation du travail qu'il va falloir repenser pour adapter notre système de production à l'impératif écologique. Cela nécessitera que l'ensemble des travailleuses et des travailleurs modifient leurs façons de faire. Ce processus devra donc passer ...

puisque l'un de vos députés En marche a eu l'indécence d'imaginer que certains chômeurs utiliseraient leurs indemnisations pour partir en vacances.

C'est le comble du ridicule ! Hier les vacances aux Bahamas, aujourd'hui le journal de bord : et quoi demain ? Le bracelet électronique ? Ça suffit ! S'il vous plaît, un peu d'humanité dans ce pays ! Les personnes privées d'emploi souffrent. Elles sont exclues de la société de deux façons : par l'absence de travail et par leurs difficultés écon...