Les amendements de Jean-Jacques Gaultier pour ce dossier
9 interventions trouvées.
Une moitié de demi-journée : voilà à quoi notre débat sur le suivi de la crise sanitaire va se résumer.
Gros dégâts dehors, petit débat dedans : tel pourrait être votre slogan – puisque la mode est aux slogans. Voilà en tout cas comment est considéré le Parlement : un débat croupion, sans vote, pour un Parlement croupion, mis devant le fait accompli : circulez, il n'y a rien à voir !
Nous sommes loin des 56 auditions et des 130 heures de débats de la mission d'information transformée en commission d'enquête parlementaire. Si la commission d'enquête avait, par essence, une durée de vie limitée, la mission d'information, elle, aurait pu, aurait dû se poursuivre.
Mais le groupe La République en marche a mis fin cette mission d'information, contre l'avis de tous les autres groupes politiques, de la gauche à la droite.
Avions-nous pour autant répondu à toutes les questions, à tous les doutes ? À l'évidence, non. À défaut d'une mission d'information parlementaire jouant pleinement son rôle de contrôle du Gouvernement, avec sanctions pénales et contrôle judiciaire – à la différence de la situation actuelle – , nous avons droit à une communication gouvernementa...
Au fond, nous avons deux armes et deux seulement : une arme défensive, les lits de réanimation, et une arme offensive, les vaccins. Or les deux manquent cruellement, d'où la pagaille et la nécessité de gérer la pénurie. Nous n'avons ni bouclier ni glaive, pas assez de lits de « réa » et pas assez de vaccins. Tout le reste, c'est de la littératu...
Il y a un an presque jour pour jour, le 28 mars 2020, vous aviez vous-même, monsieur le ministre, fixé l'objectif de 14 000 lits de réanimation ; un an plus tard, pas un nouveau lit pérenne de réanimation n'est venu s'ajouter aux 5 130 lits existants : était-ce là aussi un simple coup de « com » ?
On met un pays au pas parce que le système de santé sature, n'arrive pas à suivre sinon en déprogrammant, en déshabillant Pierre pour habiller Paul, au détriment des autres malades, notamment les cancéreux, dont les opérations doivent être reportées, ce qui se traduira par des milliers de morts supplémentaires dans les prochains mois – 6 000, 1...
… et 12 % de Français ayant reçu une dose. C'est trois fois moins que les Américains, quatre fois moins que les Britanniques, et 95 % – j'insiste : 95 % ! – des Français ne sont pas vaccinés. Ce retard coûte des vies et recule le moment du redémarrage de la vie sociale et économique. Vous n'êtes certes pas seul responsable, monsieur le ministr...