Les amendements de Jean Lassalle pour ce dossier
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Plus nous progressons dans l'examen du texte, et plus je me demande vers quelle recherche nous nous dirigeons et ce que nous voulons trouver…
et, à vrai dire, avec quels moyens. Je le disais hier soir : nous nous apprêtons à voter le budget de la recherche le plus indigent depuis cinquante ans, alors même que nous allons affronter les temps les plus difficiles que nous ayons connus depuis fort longtemps – chacun en a conscience. Notez que même les membres du groupe majoritaire ne sav...
Si, si : ce n'est pas parce que vous avez tout réglé d'avance que, moi qui n'ai pas beaucoup parlé, je ne peux pas m'exprimer, d'autant que j'appartiens à un groupe politique, Libertés et territoires !
Je surveille le chronomètre, monsieur le président ; je constate d'ailleurs que vous venez de me prendre trente secondes !
Combien de temps allons-nous continuer à parler du réchauffement de la planète et à faire peur à tout le monde, sans consacrer un iota, que nous n'avons d'ailleurs pas, à l'énergie solaire – je ne parle pas ici des panneaux qui arrivent de Chine par camions entiers – ou à l'énergie des marées ? La suite au prochain numéro.
J'aimerais revenir sur la discussion relative à l'article 16 en exprimant mon soutien aux demandes de suppression de cet article. La thèse et sa soutenance témoignent de plusieurs années de travail. Elles prouvent les connaissances et les capacités de recherche d'un candidat justement récompensé. Elles sont l'incarnation de la méritocratie et d...
J'ai pu constater l'exigence du jury, le travail réalisé par la doctorante et la joie, à son comble, de la famille, une fois l'obstacle franchi. Je me réjouis que notre ami Michel Castellani ait pu faire adopter un amendement qui favorise la valorisation de ce diplôme.
Le débat qui a eu lieu entre Mme la ministre et M. Lecoq était très intéressant, bien qu'ils aient parfois dit un peu la même chose. Je ne vais pas le rouvrir, parce que tout a été dit et parce que M. le président souhaite aller vite – je le comprends. Cela étant, à défaut de savoir où on va, nous pourrions tout de même essayer de savoir commen...
Je suis heureux que l'on ait rappelé le cancer que sont les ordonnances pour notre pays depuis trente ou quarante ans. Il n'est pas étonnant que le soutien à l'Union européenne ne soit pas plus important quand on sait le nombre d'ordonnances adoptées à cause d'elle, sans que les peuples sachent de quoi il retournait. Revenons à la recherche : ...
Nous ferons les comptes à l'arrivée, cher ami. Il n'y a ni méthode ni ligne directrice. Que faisons-nous en matière d'énergie ? Rien.
Pourtant, on pourrait penser, en matière d'énergie solaire, à Font-Romeu par exemple et à son arc électrique généré presque par un kaléidoscope depuis soixante ans. Que fait-on en matière d'énergie de la mer ? Strictement rien, alors que nous possédons la deuxième façade maritime mondiale. Strictement rien ! Nous restons sur le pétrole, nos v...
Je suis évidemment très déçu. Dans le domaine de la recherche, nous nous engageons pour une décennie de plus – qui sera certainement une des plus difficiles, une des plus complexes – sans aucune boussole. Quand je songe au président Macron, à l'intelligence et aux facultés de compréhension qui sont les siennes, ou à notre ami mathématicien, qu'...
Je profite du fait que vous ne soyez pas encore trop pressé de terminer la séance, parce que je vous connais : quand vous accélérez, vous ne faites pas semblant ! D'autant que vous vous entraînez maintenant à présider la région Bretagne… Comme notre collègue vient de le dire, on ne sait plus bien à quoi servent exactement les crédits de la rec...
Je sais, mais il faut que j'apprenne à faire partie d'un groupe. Cela ne m'était plus arrivé depuis depuis quinze ans !
J'en ai déjà trouvé un très bien : Libertés et territoires, dans lequel la Bretagne est d'ailleurs représentée.
Tenez-vous bien, nos crédits pour la recherche ne dépassent pas 0,79 % : malgré les efforts, nous n'atteignons pas l'objectif annoncé de 1 %. Ces moyens sont insuffisants…
Pour Patrick Monfort, directeur de recherche au CNRS – le Centre national de la recherche scientifique – et secrétaire général du Syndicat national des chercheurs scientifiques, il s'agit de moyens en trompe-l'oeil.
Je vous aime beaucoup, vous allez être président de la région Bretagne, mais je vous en prie, je ne vous enquiquine pas, alors laissez-moi finir !
Il faut que nous nous mettions d'accord, monsieur le président, parce que nous sommes bien trop amis dans la vie pour que vous m'interrompiez à tort et à travers. Il ne faut pas faire ça ; sinon vous ne serez jamais président de la Bretagne.
Je l'indiquais à l'instant, le malheur de notre temps c'est notre laisser-aller depuis trente ans au moins en matière de recherche. Regardez ce qui nous arrive avec le covid-19 : si nous avions continué sur la lancée interrompue il y a une trentaine d'années, avec des universités tournant à plein régime et des hôpitaux dotés de vrais moyens de ...