Les amendements de Jean-Luc Mélenchon pour ce dossier
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Nous vous l'avons dit, nous ne voterons pas ce texte : après en avoir délibéré, nous, les dix-sept députés du groupe La France insoumise, pensons en conscience que c'est notre devoir. En effet, nous ne pensons pas que les mesures qu'il contient soient à la hauteur de la situation telle que nous l'analysons. Avant de résumer nos raisons, je vou...
Le Gouvernement et les autorités sanitaires savent qu'ils peuvent compter sur nous pour toute l'aide dont ils pourraient avoir besoin ; il en va de même pour le pays. Ni maintenant, ni jamais, nous n'oublions que nos vies sont nos oeuvres. Ainsi que l'a permis Prométhée, nous ne combattons pas d'autres ennemis que les erreurs et les abus d'une...
Nous mesurons le poids des responsabilités qui pèsent sur vos épaules, monsieur Philippe, placé que vous êtes face à votre conscience, face à tous ceux qui sont touchés par vos décisions. Et cela vaut pour tous ceux qui ont des décisions à prendre, en tous lieux et en toutes circonstances, comme c'est le cas du personnel sanitaire jusque dans c...
Je commencerais volontiers mon intervention par une protestation contre la largeur de nos tablettes… L'article 4 ouvre le titre II, consacré à l'état d'urgence sanitaire. Je ne cacherai pas notre extrême méfiance à ce sujet. Nous sommes néanmoins prêts à vous concéder le vote de cette disposition aujourd'hui, dès lors que vous prévoyez que nou...
Chacun doit méditer les propos du ministre affirmant que si l'obligation de moyens peut être raillée, leur présence est toujours préférable. Cette logique nous a toujours animés, je ne vous en fais pas le grief, monsieur le ministre. Je vous suis même reconnaissant des explications que vous venez de donner sur les conditions dans lesquelles la ...
Je vais essayer de répondre, et peut-être de convaincre le ministre. Je commencerai par préciser que nous sommes d'accord avec ses propos : déterminer la chaîne d'interdépendance de la production est très difficile – d'abord parce que nous avons détruit tous les outils de planification dont le pays disposait, ensuite parce que la mondialisation...
Comment faire ? Nous devons concilier deux objectifs. Certains secteurs de la production doivent effectivement continuer. Il est démagogique d'affirmer que l'on peut fermer la France : ce n'est pas possible ! Nous en avons besoin, certes, mais encore faut-il, lorsqu'on donne les consignes, être cru et être obéi. Pour cela, il faut inspirer conf...
Vous verrez que d'une usine à l'autre, ils sont capables de le faire : ils l'ont déjà fait, dans d'autres circonstances. Ils téléphonent, préviennent, se renseignent : telle matière première est nécessaire, où la trouver. Faites confiance à l'intelligence des salariés sur les lieux de travail, ils vous diront de quoi ils ont besoin et comment l...
Je ne vous cache pas mon intention : si dans cette crise nous pouvions initier le monde de demain, en rétablissant la planification et le contrôle ouvrier sur la production – le contrôle, ou comme vous voudrez l'appeler – et en reconnaissant leur valeur, nous aurions accompli un grand pas.
Permettez-moi de développer l'exemple des camions. Une consigne syndicale demande l'arrêt du transport routier. Je profite de la circonstance pour vous adresser une autre remarque : un million de contrats dans ce secteur concernent des travailleurs détachés. Faites placer sur des trains tout le transit entre la Belgique et l'Espagne ou l'Italie !
Si vous ne procédez pas ainsi, ce sera la pagaille. Vous n'avez aucune garantie que tous les gens qui se trouvent dans ces camions viennent de pays où le confinement est observé.
Nous nous faisons l'écho de ce que disent nos collègues, notamment Jean-Hugues Ratenon, qui est vigilant : c'est notre travail ! Nous vous interpellons sur ce sujet : notre intention n'est pas de vous accabler, mais de vous interroger. Vous avez répondu, tout va bien ; ne vous sentez pas obligé de dire « c'est faux ! » Nous ne cherchons pas à v...
Monsieur Schellenberger, il n'y a pas d'idiot utile ici. Je vous invite à suivre les consignes du président ; pendant que vous y êtes, faites un effort de transparence.
Vous avez fait allusion à plusieurs reprises à cette réunion de 1 500 personnes, en oubliant de préciser qu'il s'agissait d'une réunion religieuse qui a permis une contamination. Si cela avait été le fait de musulmans, on en aurait entendu parler pendant des jours.
Concernant la situation des prisonniers, Mme la rapporteure nous a répondu que le point était traité ailleurs et que le problème était réglé : tant mieux. Que cela nous permette néanmoins de réfléchir à ce qu'est le confinement. Cela a peu été évoqué parmi les choses qui pèsent et qui créent de l'angoisse : le confinement n'est pas une situatio...