Les amendements de Jean-Luc Mélenchon pour ce dossier
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Alerte ! Alerte ! Après vingt-deux lois en trente ans prétendument relatives à la sécurité, sans que personne n'en ait jamais fait le bilan, vous en aurez rajouté sept en l'espace de trois ans. Le but est maintenant assez clair : un régime autoritaire se met en place afin de contrôler tout le monde, tout le temps, partout, sans aucune restricti...
Vous vous êtes rendu compte vous-même de la dangerosité d'une telle interdiction en disant ce matin, monsieur le ministre de l'intérieur, que les images que vous avez vues cette nuit vous ont choqué et que c'est pourquoi vous demandez un rapport à l'inspection générale de la police nationale. Vous voyez donc bien que les images sont très utiles...
Reculez, monsieur le ministre, arrêtez tout cela. Sinon, vers quel abîme roulera la France ? D'autres présidents, d'autres gouvernements avant vous ont reculé, qui pourtant se sentaient sûrs de leur bon droit : le président François Mitterrand à propos de la loi sur l'école privée ; le président Jacques Chirac à quatre reprises, notamment, en 1...
La répression des gilets jaunes avait déjà été condamnée par le haut-commissaire aux droits de l'homme de l'ONU – l'Organisation des Nations unies – , cela a été évoqué tout à l'heure, ainsi que par le Conseil de l'Europe et le Parlement européen ; plusieurs institutions internationales, auxquelles vous vous référez si souvent, se sont exprimée...
Je vous invite, après ce samedi et au fil des navettes qui vont faire passer ce texte de l'Assemblée au Sénat et vice-versa, à renoncer à la violence, à renoncer au système de la nasse qui donne lieu à chaque fois à des débordements incroyables de violence dans les rues du pays ! Reprenez le tour tranquille des gardiens de la paix ! Il est temp...
C'est elle qui vous dicte ce qu'il faudrait faire. Et de qui parle-t-on ? De deux syndicats de factieux qui n'hésitent pas une seconde à insulter les parlementaires, à menacer les locaux de partis et même ceux des chaînes de télévision. Le moment venu, après ces manifestations, si le peuple français le veut, nous appliquerons une stratégie de ...
… nous supprimerons l'inspection générale de la police nationale, spécialisée dans l'art de regarder ailleurs, pour la remplacer par une institution indépendante chargée de veiller à la déontologie de la police, comme c'est le cas au Royaume-Uni.
Nous abrogerons cette loi et retirerons du droit commun celles que vous y avez introduites. Enfin, nous rétablirons le code de déontologie qu'imposa à la police nationale le grand ministre Pierre Joxe, qui mettait au premier rang le respect des droits de l'homme et de la République, c'est-à-dire ce que vous en avez retiré !
Monsieur le ministre, vous avez passé votre temps à faire comme si ceux qui vous contredisent étaient les amis du crime, voire l'encourageaient. Vous n'avez cessé de dire qu'on vous insultait, mais personne ne vous insulte ici. Nous n'insultons personne. Ce n'est pas que nous n'en ayons pas envie, ni que nous manquions de mots ; mais, suivant l...
C'est tout à fait clair et évident. Par conséquent, le texte tel qu'il est ne nous protège pas de telles interventions. En connaissons-nous le risque ? Oui, monsieur le ministre. Vous avez dit qu'il nous fallait aimer les policiers, les gendarmes… Nous aimons tout le monde, tout le monde aime tout le monde, ce n'est pas le sujet.
Nous sommes dans le délicat équilibre à organiser entre la répression du crime et la protection de la liberté. C'est très compliqué à faire, et cela ne supporte pas les formules à l'emporte-pièce avec des tableaux en noir et blanc où il n'y a que des criminels d'un côté, et de l'autre que des braves gens.
Je crois qu'ici tout le monde tâche de faire pour le mieux, alors écoutez ce que nous vous disons : si vous nous aviez proposé d'interdire les images de policiers qui interviennent dans la répression du terrorisme, nous l'aurions voté tant que vous le vouliez, mais ce n'est pas le sujet. Nous vous parlons de la police telle qu'elle est maintena...
Il y a dans la police nationale trente-deux personnes capables de tirer dans la figure de quelqu'un sans que ceux qui les entourent n'aient eu une seule fois le courage d'aller dénoncer un acte illégal. La vie de Mme Zineb Redouane est précieuse. Elle a été tuée par un tir tendu depuis le sol : impossible de savoir par qui.
J'admets que le procureur n'ait pas su, mais les autres, si. Alors monsieur Darmanin, moi j'aime les gens, j'aime tout le monde…
Je veux revenir sur l'article 73 du code de procédure pénale afin que le ministre puisse préciser son propos. Cet article indique que lorsqu'un policier a le soupçon qu'il va se commettre une infraction, il a la possibilité – j'ai envie de dire le devoir – d'intervenir pour empêcher que le délit soit commis. Tout le monde comprend que cela va d...
Il est certain que cette proposition de loi est davantage qu'un petit événement sur un parcours dont on pourrait détourner les yeux. C'est un texte d'initiative parlementaire, si bien qu'il n'y a pas d'étude d'impact, alors que tel est le cas pour les projets de loi, présentés par le Gouvernement. Il n'y a pas non plus d'avis du Conseil d'État...
Son discours extrêmement arrogant vient de me le démontrer : par un renversement incroyable de situation, c'est lui qui clame, en me montrant du doigt, que les policiers protègent même ceux qui les insultent ! Je n'insulte pas la police, monsieur le ministre ; je ne l'ai jamais fait.
En revanche, les syndicats de factieux d'extrême droite de la police m'ont insulté. Ils ont assiégé les locaux de mon organisation politique, ce qu'un respect minimal de la loi républicaine aurait dû empêcher.
Après quoi ils sont allés menacer le siège d'une chaîne de télévision ! Non, vous n'êtes pas un ministre qui prend de la hauteur, comme il est pourtant nécessaire de le faire lorsqu'on exerce le commandement de la violence légitime de l'État – car il faut qu'il y ait une violence légitime, en tout cas si l'on a une conception républicaine de l...
Telle n'est pas l'idée que nous nous faisons du métier de policier. Jamais nous n'avons cru que l'on se fait embaucher dans la police pour passer son temps à courir après les fumeurs de « shit » ou à faire des contrôles au faciès ! Les policiers y sont contraints par une politique qui les oblige à obtenir des résultats en la matière.