Les amendements de Jean-Luc Mélenchon pour ce dossier
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Nous avons conclu que la motion de rejet était le seul moyen à notre disposition pour vous dire notre indignation face à la situation dans les outre-mer français, et les conditions qui l'ont rendue possible. Nous ne croyons pas que le variant delta soit l'unique cause – et peut-être n'est-il même pas la cause principale – de l'extraordinaire ta...
Allons droit au but : c'est le crash social outre-mer qui y explique l'ampleur des contaminations et des destructions de vies.
Quant à l'insuffisance de la vaccination, il faudrait commencer par se demander à quoi elle est due, au lieu de montrer du doigt les populations. Moi qui vous parle, je suis vacciné ; je crois au vaccin. J'en connais les limites : il ne me prémunit pas entièrement. Cependant, j'ai choisi en conscience de le recevoir et de le recommander à ceux ...
Cela ne concerne même pas seulement les particuliers, mais parfois les hôpitaux et autres structures. Ce qu'il nous faut alors, ce n'est pas confiner ; c'est venir avec des pelleteuses, creuser des trous, poser des tuyaux, et que l'eau circule ! La France ne serait-elle pas capable de le faire ? Ne peut-on décréter un état d'urgence qui permett...
Je le répète, ce n'est pas en confinant que l'on parviendra à limiter le nombre des contaminations, bien au contraire : le virus circule d'autant mieux dans des habitations surpeuplées.
Or les territoires d'outre-mer sont un haut lieu de ce phénomène inacceptable, y compris pour nous tous, qui en sommes régulièrement témoins ! Ces taudis, ces logements indignes nous scandalisent chaque fois que des images nous en parviennent ou que nous en voyons sur place. Ce n'est pas cela, la France ! La France est capable, en cas d'épidémi...
l'ampleur de la crise, les efforts qu'il a été possible de faire sur le moment, les appels à tels ou tels personnels. Pour autant, ces mesures ne touchent à aucune – je dis bien aucune – des causes structurelles de la pandémie dans ces territoires. En cas de dégradation, il n'y aura qu'une chose à faire : reconfinement, re-couvre-feu, retour à ...
Alors, pourquoi ? Parce que, dans ces mêmes départements, on a continué d'autoriser l'utilisation du chlordécone alors que ses effets meurtriers étaient connus partout ailleurs.
Depuis, collègues, que l'on y croie ou non, il y règne une culture de la défiance qu'il faut désamorcer à force de pédagogie, à force d'aller vers les gens, de les rencontrer, comme le font par exemple nos collègues espagnols, qui ont mis cette méthode au point. Faisons-en autant, et arrêtons de donner dans l'idéologie là où il n'y a pas lieu d...
Mes chers collègues, ce que je dis en cet instant mérite mieux que des invectives. Vous pouvez m'adresser des gestes dédaigneux : les habitants des territoires ultramarins les voient et en reconnaîtront les auteurs.
Je participe à un débat ; j'essaie de me faire comprendre, de me faire entendre, j'expose la situation outre-mer. Celle-ci n'est pas acceptable. Il ne convient pas de mêler l'idéologie à la manière de combattre la crise sanitaire.
Dans les Caraïbes, la France a des voisins avec lesquels elle peut travailler, soit pour les aider – par exemple Haïti –, soit pour s'entraider – je pense ici à Cuba. Dans l'océan Indien, nous avons des responsabilités envers toutes les nations qui nous regardent, qui s'interrogent sur leur avenir : Mayotte doit être à l'avant-garde du traiteme...
Nous proposons que l'on commence à bâtir, là où les choses vont le plus mal, la société du roulement qui permettra le changement des horaires d'accès, la société de la fin du surpeuplement, en organisant méthodiquement les séparations qui s'imposent et en proposant des logements – car nous sommes capables d'en construire partout et à toute vite...
Puisque j'avais droit à un quart d'heure de parole, je conclurai par ces mots : je vous invite à ne pas adopter ce projet de loi afin qu'un autre texte puisse être adopté.