Les amendements de Jean-Luc Mélenchon pour ce dossier
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Une fois de plus, nous voyons à l'œuvre l'illustration d'un même principe philosophique : qui est responsable du chômage ? Les chômeurs ; qui est responsable de la pauvreté ? Les pauvres ; qui est responsable de la maladie ? Les malades. Dès lors, si vous n'êtes pas vacciné, vous n'avez droit à rien.
Dans quel monde entrons-nous donc ? Comme moi, chers collègues, vous avez traversé la salle des Quatre-Colonnes avant d'entrer dans l'hémicycle. Quelles questions nous y a-t-on posées ? On nous demande si les personnes qui ne sont pas vaccinées auront le droit d'être soignées, notamment si elles vont aux urgences et doivent être placées en réan...
Le seul devoir que nous ayons est de respecter les droits des autres ; le droit à la liberté ne se négocie pas, même si, parfois, il nous contrarie. S'il avait été décidé que le vaccin était obligatoire, nous aurions une autre discussion.
Or nulle part il n'en a été décidé ainsi, pour une raison qui tient à la santé publique, et qu'a exprimée l'OMS – laquelle, vous en conviendrez, a des capacités supérieures aux nôtres pour évaluer une crise sanitaire : s'il ne faut pas rendre le vaccin obligatoire, c'est parce qu'il faut convaincre plutôt que contraindre. Quand les gens ne sont...
Vous ne vous rendez même plus compte de la situation. J'ai connu une société – et je ne suis pas ici le seul – où les contrôles d'identité étaient l'exception : dans les deux tiers du territoire de la patrie, une injonction du juge était nécessaire pour en effectuer, et seules quelques zones étaient habilitées à y procéder sans alerte. Depuis 1...
Une société totalitaire et autoritaire, voilà ce que c'est ! Ne croyez pas que vous renforcerez la sûreté sanitaire en réduisant les libertés. Les restrictions de liberté ont toujours été l'illusion de ceux qui croient efficace de décider de tout, tout de suite et sans discussion. Au contraire, la liberté est la meilleure des protections ; ell...
Rien de cela n'a l'air de vous atteindre. Vous pouvez toujours hurler, cela n'a aucune chance de m'intimider ! Que répondez-vous à la Défenseure des droits, quand elle s'interroge sur le choix d'octroyer à des entreprises publiques et privées une forme de pouvoir de police, assurant elles-mêmes les contrôles de la détention d'un passe sanitair...
Et puisque l'OMS affirme qu'il vaut mieux convaincre que contraindre, montrez-nous quels moyens vous avez déployés pour convaincre, à part contraindre. Contraindre, c'est tout ce que vous savez faire dans la situation actuelle ; en réalité, vous ne savez rien faire – j'en veux pour preuve vos résultats désastreux.
Tout va de mal en pis : l'école doit ingurgiter, une nouvelle fois, des pages et des pages de règlements absurdes et inapplicables. À ceux qui, dans notre pays, ont le plus l'habitude de réfléchir, et d'y inviter les plus jeunes esprits, vous demandez simplement d'obéir. Nous martelons depuis des mois que si les classes étaient équipées de puri...
Vous en avez renvoyé la responsabilité aux communes et aux régions, oubliant que l'État est l'employeur des enseignants, et qu'il lui revient par conséquent – et à personne d'autre – d'assurer la sécurité des agents qu'il met au travail.
De même, nous avons demandé sur tous les tons que des masques FFP2 soient distribués aux enseignants. Ces protections sont certes inconfortables – je peux en témoigner –, mais elles réduisent par cent le risque d'être contaminé, même après une heure de contact avec un malade.
« L'école n'est pas le nid du virus », a d'abord affirmé M. Blanquer, avant d'indiquer que « la contamination reste limitée en milieu scolaire », « [qu']on se contamine moins à l'école qu'ailleurs », et « [qu']on ne peut pas dire qu'il y ait une explosion » des contaminations à l'école. Pourtant, on observe exactement le contraire dans toutes l...
La désorganisation est à son comble en ce jour de rentrée – les rapports qui vous remontent de vos circonscriptions vous l'apprennent, quel que soit votre bord.
Il n'y avait rien d'autre à faire que de s'attaquer de manière radicale à la racine des problèmes. Une vision de long terme commandait d'interdire la cause principale des zoonoses, dont résultent les épidémies : les élevages de concentration, qui sont en réalité des usines.
De même, il faut mettre fin à l'importation de produits issus de la déforestation. Songez que les épidémies ont plus que triplé en quinze ans et que, en ce moment même, 600 000 volailles sont abattues pour lutter contre la grippe aviaire : une fois de plus, personne n'avait rien prévu, sinon de tuer tous les animaux lorsque la situation deviend...
…sans compter les départs de personnel : voilà la racine de la crise. Vous n'avez rien trouvé de mieux que de fixer une échéance à partir de laquelle les soignants non vaccinés seront expulsés, aggravant la crise générale de l'organisation de l'hôpital. Vous vous êtes trompés sur tout : les tests, les masques, les jauges, les vaccins, les vague...