Les amendements de Jean-Luc Mélenchon pour ce dossier

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Il faut absolument féliciter M. Bernalicis pour son exigence de précision. Et sur un sujet comme celui-là, nous serons tous d'accord pour considérer que cette précision est nécessaire : il s'agit de fixer les prix permettant aux producteurs de survivre. M. Bernalicis a donc raison de s'appuyer sur la démonstration qui lui a été faite par un syn...

Le blocage des prix sur les marchés de détail n'était donc pas prévu, et M. Bernalicis n'a pas parlé pour ne rien dire. J'ai apprécié votre plaisanterie, collègue Kasbarian, même si l'opposition que vous faites est un peu formelle. Je vais vous dire pourquoi les prix ne sont pas satisfaisants et pourquoi il faut organiser des comités pour les ...

En faisant de ces territoires ses hubs vers les continents voisins, l'Europe concourt à cette situation ! Il faut changer tout cela ! En restant dans le cadre de la chère liberté du commerce et de la concurrence libre et non faussée, on n'obtiendra jamais d'autre résultat économique outre-mer : on ne produit pas localement, on fait ce que l'on ...

Et ne croyez pas que la situation soit meilleure dans l'Hexagone : sur 1 euro perçu à la vente, un paysan ne récupère que 8 centimes ! Là aussi, un petit tour de vis ne ferait pas de mal pour remettre les compteurs à zéro. J'ai parlé des pâtes tout à l'heure : qui peut trouver cette situation normale ?

La commission est contre l'amendement : un mot suffit pour résumer son avis. Écoutez plutôt les explications favorables à l'amendement, chers collègues, car elles peuvent aider à prendre en compte la misère de nos compatriotes.

Le rapporteur est favorable à l'amendement. J'utiliserai, madame la ministre déléguée, un argument « à la Guillaume Kasbarian » : il faut choisir ! Soit ce que nous racontons ne vaut rien, et il faut voter contre notre proposition. Soit les mesures techniques figurent déjà dans la loi, comme vous l'affirmez : dans ce cas, qu'est-ce qui vous emp...

Il faudrait savoir ! On m'a expliqué en long et en large que notre texte allait à l'encontre de l'économie de marché, qu'il allait ruiner le pays et créer des pénuries. Vous nous dites pourtant, madame la ministre déléguée, que les dispositifs sont déjà dans la loi ! Non, ce n'est pas le cas, M. Bernalicis vient de l'expliquer.

C'est pour la cohérence du débat. Il n'y a qu'une chose que vous refusez de reconnaître, collègues, c'est la situation d'urgence sociale. Vous êtes pourtant des gens de réflexion ! Comment est-ce possible ? Si les dispositifs sont déjà dans la loi, madame la ministre déléguée, alors votez notre texte : il n'y a aucune objection à ce qu'il soit...

mais je voudrais quand même vous répondre à propos de l'outre-mer, pour que nous nous comprenions bien, monsieur Kasbarian : cela m'importe puisque vous êtes un député de la majorité. Vous reconnaissez donc qu'en Guadeloupe, en Martinique, à La Réunion, à Mayotte, le haut niveau des prix est dû à un système d'importation monopolistique. C'est b...

Nous avons fait un grand pas et ils vont être drôlement contents de l'apprendre là-bas ! Je suis sûr qu'ils vont demander au Gouvernement quelles mesures il compte prendre pour remédier à cette situation. En réalité vous n'avez pas abordé le fond du sujet. Ce qui est en cause dans cette situation, ce n'est pas le monopole en soi, sinon sur le ...