Les amendements de Jean-Luc Mélenchon pour ce dossier

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La ligne générale de pente de l'Union européenne et de la nouvelle PAC, c'est en effet la renationalisation des politiques agricoles, c'est-à-dire l'exaltation de la compétition entre les pays, toujours sur le même mode : produire plus n'importe comment pour produire n'importe quoi, peu importe du moment que cela se vend – je ne dis pas que les...

... honorables pour ceux qui produisent. Mais vous acceptez qu'existe une soi-disant ferme de 37 000 porcs – je pense que M. le rapporteur, qui est agriculteur lui-même, n'appellerait pas cela une ferme – , alors qu'on est en fait dans une usine qui produit dans des conditions absolument détestables. C'est ce qui est le plus révoltant par l'ind...

... ou seraient le symbole d'une économie administrée. Mais enfin, tout cela a eu cours pendant des décennies, notamment sous l'autorité de De Gaulle : les prix – tous les prix, y compris ceux des gommes et des crayons que vos parents achetaient pour leurs gamins – étaient alors administrés ! Quel problème y a-t-il donc à fixer des prix planch...

Il est par conséquent dans la nature des choses que le plus fort s'impose à celui qui n'a pas les moyens de résister : telle est la logique économique. C'est pourquoi il faut des prix plancher. Ne le comprenez pas comme une espèce de rêve qui n'aurait pas de rapport avec la réalité : tout au contraire, c'est parce que nous avons l'avons compri...

Il s'agit par conséquent d'un défi : avec le changement climatique, l'agriculture ne sera, d'ici quelques années, plus la même qu'avant. Comment allons-nous faire face à cette réalité ? Pas avec des gens ruinés, étranglés de cette façon par un endettement auquel ils n'arrivent plus à faire face et confrontés à des fluctuations de prix. Il y a ...

Or il s'agit d'un drame social et humain épouvantable qui vous émeut, je le sais, autant que moi. Pour que cette nouvelle agriculture capable de faire face à cette révolution verte puisse voir le jour, il faut acter, par des gestes forts, les ruptures que nous menons à bien. Je dis bien les ruptures : rupture d'abord – c'est notre ligne : il y...

J'ai dit une fois à ce propos, et l'on m'a dit que j'exagérais – admettons, j'accepte de diviser par deux le chiffre en question, il est vrai que je suis marseillais et que j'ai peut-être exagéré – , que la qualité nutritive d'une pomme de l'époque où j'étais gamin était deux fois supérieure – je vous fais un prix, car j'avais dit cent fois – à...

Voilà où nous en sommes. Chers collègues, j'ai fait cette remarque à cette heure pour vous faire sourire. Il faut bien, également, sourire, sinon l'on n'en finit plus de pleurer. Monsieur le ministre, il faut que, sur cette question de la qualité, le texte marque là aussi une rupture. Voilà donc les trois sujets sur lesquels ce texte n'est pa...

Eh oui ! Quand les Français prennent une décision, ça compte ! Cela vaut la peine de désobéir à l'Union européenne, de construire des rapports de force ! Une nouvelle agriculture doit jaillir – mais ce ne sera pas par l'intermédiaire de ce projet de loi. On voit que vous essayez de bien faire, mais j'espère avoir convaincu les collègues et vou...

Je défends moi-même cet amendement car il apparaît que mes collègues n'ont plus beaucoup de temps pour soutenir d'autres amendements à venir. Nous venons d'entendre notre collègue Éric Diard, avec qui nous sommes parfaitement d'accord – il a d'ailleurs utilisé une image meilleure que la nôtre en disant que les lapins étaient enfermés dans des ...

Pardon, d'une feuille A4. Une feuille A5 serait encore pire : on ne pourrait même pas y mettre une poule ! En tout cas, cette image permet à tous nos collègues de bien comprendre de quoi nous parlons. Un tel traitement est absolument et radicalement inacceptable, si l'on pense à tout ce qui a déjà été dit en matière de prise en compte du bien-...

Avant de réagir à une remarque faite par le rapporteur, je voudrais souligner que certains modes d'élevage alternatifs peuvent être économiquement soutenables. Il n'y a pas, d'un côté, les rêveurs, et, de l'autre, les réalistes. Ce n'est pas comme cela que cela se présente. Monsieur le rapporteur, votre description de la société capitaliste es...

Vous n'avez rien découvert, mais je me réjouis de voir non seulement que vous l'admettez, mais aussi que vos collègues applaudissent. Le sentiment anticapitaliste est donc quand même bien répandu dans cet hémicycle !

J'en viens à votre remarque sur le cannibalisme, monsieur le rapporteur. Vous évoquez des cas où, dans certaines conditions, ces animaux se mangent. C'est une telle déformation de leur comportement que vous devriez vous interroger. Les êtres humains ne sont pas des carnivores. Notre dentition le montre assez clairement : nous ne sommes pas équ...

L'amendement de notre collègue règle des questions qui sont soulevées à chaque occasion dans l'hémicycle. Il nous dit, en effet, que la méthode permettra d'être efficace. Le ministre nous dit, quant à lui, que le plan est lancé. Notre collègue propose une date, un horizon, et le fait d'autant plus tranquillement que la méthode existe – ce que c...

Nous partons d'un constat : à chaque fois qu'on s'est proposé d'installer ce que vous prétendez difficile de définir – et je ne vous comprends pas – , à savoir des fermes usines, l'opposition est venue le plus souvent des agriculteurs eux-mêmes. Elle n'est pas venue de citadins possédant des vaches de compagnie, qui s'émouvaient des conditions ...

Cher collègues, comme François Ruffin, il y a un instant, je monte à la tribune pour m'exprimer, avec le privilège particulier que vous connaissez au président de groupe dans les débats en temps législatif programmé, puisque je dispose de plus d'une heure et demie, que je ne pense pas utiliser dès à présent.

Je voudrais cependant, comme a voulu le faire notre collègue à juste titre, marquer la solennité, l'importance du moment et des débats que nous aurons, dont je suis certain qu'ils seront suivis, scrutés par les Français, non seulement parce que ces derniers ont un attachement à leurs animaux domestiques, mais aussi parce qu'ils sont conscients ...

Madame la présidente, ce rappel en règlement est en rapport avec l'article de notre règlement qui concerne l'organisation de nos débats. Mon groupe s'est en effet ému des propos de notre collègue Falorni. Nous sommes donc convenus entre nous de vous suggérer qu'une partie du temps de parole qui m'est accordé en tant que président de groupe soit...

Nous pensons en effet que nous aurons nous-mêmes suffisamment de temps pour nous exprimer, compte tenu de l'évaluation que nous faisons de la durée de débat restante. Il me semble qu'une telle décision dépend de la présidence.