Les amendements de Jean-Luc Mélenchon pour ce dossier
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Durant la même période, et notamment depuis 2017, l'évolution des salaires a été très faible. Il n'a pas été donné de coup de pouce au SMIC depuis 2012, et depuis 1981 la part des salaires dans la valeur ajoutée a baissé de 10 points. Cette baisse traduit l'évolution du partage de la richesse produite entre la petite part de la population qui a...
notamment pour les investissements écologiques qui, je voudrais le rappeler, ont été le point de départ de toute cette histoire. Pour ces deux dernières années, il manque 90 milliards. C'est pourquoi, le moment venu, il faudra compenser, à marche forcée, par des investissements massifs, toutes ces années où rien n'a été réalisé. Qui voulez-vou...
Qui s'est interrogé sur la signification du CICE à 40 milliards ? Vous pourriez au moins récupérer 20 milliards pour rester sous la barre des 3 % de déficit public, si vous ne le transformiez pas comme vous avez décidé de le faire : il vous resterait encore à verser 20 milliards. Or à quoi correspondent 20 milliards ? À 6 % ou 7 % des salaires ...
C'est vous ! Vous qui, à cet instant, faites le contraire sans que cela vous gêne nullement ! Ne vous étonnez pas si la leçon est entendue et que l'on veuille en faire autant dans tous les autres domaines, vous faisant valoir que les services publics, de soins ou d'éducation notamment, se moquent de la règle parfaitement absurde des 3 %. Je vo...
Croyez-moi, ce sont des chiffres que je maîtrise : la durée d'un titre est de sept ans et non de vingt.
En Europe, la dette publique est financée, comme dorénavant pour tous les États, sur le marché, ce qui permet à des personnes d'infliger à des peuples entiers des primes de risque dont tout le monde sait qu'elles ne correspondent à rien, puisqu'il ne s'est jamais vu qu'un État comme le nôtre ne paie pas ses dettes, sauf s'il arrivait un jour qu...
Votre politique est une politique de gribouille : le pouvoir fait n'importe quoi, n'importe comment, en improvisant ses décisions. Le budget n'était même pas voté qu'on lui a rajouté une charge de 10 milliards ! Quelle sincérité peut avoir un tel budget ? Le peuple l'a compris ! Les gens sont partis de revendications de survie : en atteste la ...
« Le peuple souverain s'avance », exprimant des revendications qui, paraît-il, font sourire certains, comme le référendum d'initiative citoyenne. Eh bien, ici même, au cours du débat sur le projet de loi constitutionnelle, que l'affaire Benalla a interrompu au mois de juillet dernier, nous vous avions proposé le référendum d'initiative citoyen...
Je suis heureux que mes propos vous fassent rire à gorge déployée, parce que vous aurez à rendre bientôt compte de vos rires. Il est clair que ce surgissement démocratique et que cette passion pour vérifier la règle du jeu sont ce que les Français ont de plus précieux : nous formons une République qui a la passion de l'égalité, de la liberté e...
Je m'efforce de vous expliquer ce que je crois. Prêtez-moi, au moins un instant, votre attention : cela vous permettrait de rejoindre mon point de vue, qui est celui de l'histoire de France. D'autres que moi savent qu'une page de l'histoire de France s'écrit en ce moment : lorsque le peuple sort, dans notre pays, ce n'est jamais pour rien. C'es...
J'ai déjà dit pourquoi la France n'est plus, au plan politique, celle de 1958. Nous avons devant les yeux une nouvelle France, et elle nous est confiée, à nous, législateurs. Il y avait 45 millions de Français en 1958, nous sommes aujourd'hui 65 millions ; on vivait jusqu'à 69 ans, on vit jusqu'à 82 ans ; 50 % à 55 % de la population habitait e...
Vous serez donc obligés de répondre aux revendications politiques qui s'expriment aujourd'hui, comme elles se sont exprimées à toutes les étapes de notre histoire, lorsque, tout à coup, une contradiction majeure est apparue entre ceux qui gouvernent et ceux qui sont gouvernés. Ils sont la masse de ceux qui ne croient plus à rien ni en personne....
Vous pensez qu'en votant ces cinq mesures, vous réglerez le problème et que vous vous débarrasserez de la colère des gilets jaunes.
Madame la présidente de la commission des affaires sociales, je vous ai entendue tout à l'heure nous faire la leçon sur un ton que je n'utilise pas à votre égard. Vous avez qualifié d'irresponsables ceux qui ne pensent pas comme vous.
Je ne vous dis pas cela. Dans la situation politique que nous connaissons, chacun choisit son camp. Vous avez choisi le vôtre…