Les amendements de Jean-Philippe Nilor pour ce dossier
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Au 3 septembre, la Martinique comptait 460 décès, la Guadeloupe 508 et la Polynésie 480. C'est une hécatombe inédite. Des familles entières sont décimées. Selon le Gouvernement et les grands médias sous contrôle, nos populations rétives à la vaccination favorisent donc une épidémie de non vaccinés : quelle caricature ! L'objectif est de culpab...
Malgré la loi Lurel, le surdosage de sucre dans les aliments destinés à nos marchés perdure. C'est le constat que nous avons fait dans le rapport que j'ai coproduit avec Maud Petit en dénonçant ce nouveau scandale et en faisant des propositions innovantes mais qui n'ont reçu aucune suite à ce jour. Malgré toutes ces vulnérabilités, la quatrièm...
Expliquer cette catastrophe sanitaire par le seul refus de la vaccination, c'est offenser, une fois de plus et une fois de trop des peuples qui ont su tirer des enseignements de l'histoire.
C'est le Gouvernement qui pèche par manque de pédagogie différenciée. Dans ces conditions, l'injonction à l'injection est forcément vouée à l'échec. La défiance des populations face au vaccin est légitime, d'autant que la stratégie du tout vaccinal de l'État écarte obsessionnellement toute alternative thérapeutique. Pourquoi certains médicament...
Pire, la Haute Autorité de santé a validé, le 8 avril dernier, un protocole de suivi des patients covid-19 en ambulatoire qui recommande expressément l'orientation de chaque malade vers un médecin de ville pour l'établissement d'un diagnostic, la fourniture gratuite d'oxymètres, enfin le relevé de saturation trois fois par jour à domicile. Or c...
Des initiatives pertinentes d'acteurs locaux visant à une prise en charge plus rapide, comme la création d'une salle d'oxygénation dans le centre-sud de l'île, sont snobées par les autorités hospitalières. Ainsi, nos hôpitaux deviennent des mouroirs faute d'anticipation, faute de soins en amont, faute de moyens matériels. En Polynésie, c'est le...
Depuis des décennies, nos voix ne cessent de s'évaporer dans cet hémicycle, se heurtant à votre surdité.
Le montre ce projet de loi qui tient en un article et qui ne nous dit rien du tout sur la sortie de l'état d'urgence et les nouveaux protocoles de contrôles plus efficaces, rien sur la participation des professionnels de santé, les représentants syndicaux dans l'organisation sanitaire générale, rien sur la prise en charge précoce des malades du...
Aimé Césaire disait : « J'habite une blessure sacrée. » Avec cette crise et cette gestion calamiteuse, notre blessure est désormais béante et je vous préviens que sa cicatrisation sera très problématique.