Les amendements de Jean-Pierre Vigier pour ce dossier

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On parle de contrat de prix plancher : j'y suis tout à fait favorable. Je pense que cette proposition de loi va dans le bon sens, c'est pourquoi je la voterai. Certains secteurs comme la montagne et la moyenne montagne ont déjà une agriculture de qualité.

Pourquoi n'y a-t-il pas, au niveau national, une reconnaissance officielle – peut-être à travers un cahier des charges spécifique – de ces produits de montagne ? Cela permettait d'avoir un prix plancher car, ce qui compte avant tout, c'est de créer de la valeur ajoutée sur les produits agricoles. En montagne, je pense qu'on est dans le vrai.

L'objet de cet amendement est d'éviter toute prise en compte des indicateurs de coût de production qui serait anecdotique, au sens où elle ne modifierait aucunement le prix payé aux agriculteurs. La loi EGALIM est en effet trop souvent contournée par des acheteurs qui imposent, par leur pouvoir de négociation, une inscription dans le contrat d...

Il n'existe pas aujourd'hui de définition législative du coût de production. Le présent amendement vise à s'assurer que la rémunération de la main d'œuvre agricole salariée et non salariée est bien prise en compte dans les indicateurs de coût de production.

Je résumerai ce qu'ont dit mes deux collègues en un seul message : il est essentiel que les indicateurs de coûts de production, de marché et de qualité proviennent des organisations interprofessionnelles. Il faut vraiment leur laisser la main. Elles le demandent et je leur dis : allez-y !