Les amendements de Jeanine Dubié pour ce dossier
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Monsieur le président, madame la ministre, monsieur le ministre, madame la présidente de la commission des affaires sociales, monsieur le rapporteur général de la commission des affaires sociales, mes chers collègues, si nous pouvons nous accorder sur le retour à l'équilibre des comptes sociaux, nous constatons que celui-ci s'opère au prix d'ef...
Si vous estimiez que la mesure relevait de la solidarité nationale, c'est un financement « 100 % sécurité sociale » qui aurait dû être instauré, mais tel n'a pas été votre choix. Vous faites porter une partie du financement sur les complémentaires santé.
Le résultat de ce choix, les complémentaires santé vous l'ont fait connaître comme à nous : la mise en oeuvre de ce dispositif entraînera inévitablement une hausse des cotisations, évaluée en moyenne à 7 % sur trois ans,...
... qui altérera une fois de plus le pouvoir d'achat des Français – particulièrement celui des retraités, que vous n'avez pas épargnés depuis le début de la législature.
Lors des débats, nous avons soutenu les amendements, y compris ceux émanant de la majorité, visant à réparer les effets de l'augmentation de 1,7 % de la contribution sociale généralisée pour les retraites supérieures à 1 200 euros. Nous approuvions l'instauration d'une progressivité du taux en fonction du montant des retraites, dans un souci de...
... avec la désindexation de la revalorisation des retraites – mais aussi des prestations familiales – par rapport à l'inflation. Ces prestations ne seront revalorisées que de 0,3 % en 2019, et de 0,7 % en 2020,...
... alors que, selon les prévisions, l'inflation se situera en 2019 entre 1,3 % et 1,6 %. Avec les réformes que vous avez engagées, près de six ménages sur dix comptant au moins un retraité perdent du pouvoir d'achat en 2018 et, en 2019, ce sera le cas de la quasi-totalité d'entre eux. Par ailleurs, la branche famille devient la variable d'ajus...
En ce qui concerne la transformation de notre système de santé, aucune mesure ne permet de remédier significativement, en particulier, à la situation financière catastrophique de nos hôpitaux publics ou à la désertification médicale.
Certes, le taux de l'ONDAM est porté à 2,5 %, c'est-à-dire le niveau le plus élevé depuis cinq ans, mais il est bien loin de permettre aux hôpitaux publics de réduire leur déficit de fonctionnement ou d'améliorer les conditions de travail du personnel hospitalier, qui pèsent lourdement sur celles de la prise en charge des patients. Pour lutter...
Nous sommes opposés au forfait de réorientation dans la mesure où l'organisation d'une véritable prise en charge par la médecine de ville est loin d'être effective. Le PLFSS ne remédie pas davantage au problème du transport et de l'hébergement des aidants des patients corses lorsque la spécialité concernée n'existe pas localement en l'absence ...