Les amendements de Jennifer De Temmerman pour ce dossier
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Si nous siégeons aujourd'hui, ce n'est certainement pas pour parler de la réforme des retraites. Ces dernières semaines, son contenu est souvent passé au second plan de nos agitations. L'histoire ne retiendra peut-être pas que la réforme des retraites de ce gouvernement est passée par l'article 49, alinéa 3, comme elle n'a pas retenu les textes...
J'ai toujours pensé – et je continue de soutenir – qu'une réforme est indispensable pour assurer un système à la fois plus universel et plus équitable. Mais un projet aussi essentiel pour notre société et notre avenir commun ne doit pas se faire ainsi. Nous ne sommes pas là pour parler du fond de la réforme. Peu importe aujourd'hui ce que l'on...
Il ne faut jamais soumettre une majorité silencieuse à une minorité bruyante. Pour cela, nous ne pouvons pas faire l'impasse sur le dialogue démocratique. Un grand nombre d'entre nous vous a mis en garde contre les risques qu'entraînerait l'usage de l'article 49, alinéa 3. Nous avons proposé de prendre le temps nécessaire à l'exercice de notre ...
Nous devons maintenant nous interroger collectivement sur le spectacle que nous donnons à nos concitoyens ; je ne cautionne aucun des débordements de ces dernières semaines. Cependant, nous devons réfléchir sur la manière dont a été menée cette réforme : négociations, débats, rapports, avis, son dépôt, son parcours. Chaque étape a laissé les Fr...
L'article 49, alinéa 3, appartient certes à notre Constitution, au même titre que la motion de censure. S'il a pu être pertinent à certains moments de notre histoire, l'est-il encore aujourd'hui ? Parce qu'il existe, devons-nous pour autant l'utiliser ? L'article 49, alinéa 3, de la Constitution ne doit pas devenir un outil du débat parlementa...
Sur la pénibilité, sur les enseignants, sur les fonctionnaires, sur les financements, sur les agriculteurs, rien n'est évident et le débat est primordial.
Depuis plus de deux ans, nous entendons beaucoup parler de légitimité de la part des oppositions comme au coeur de la majorité.
La réalité, c'est que, tous sur ces rangs, nous sommes légitimes. Que nous représentions 25 % ou 8 % des citoyens, chacun d'entre nous a été élu et reconnu par les urnes. Il n'est donc pas question de légitimité, mais de crédibilité. Celle que beaucoup ont acquise par leur travail, sur le terrain, dans les réunions publiques ou au sein même de ...
Ce n'est pas être à la hauteur de la réforme à mener. Ce n'est pas inciter à la réconciliation entre les Français et les élus. Aujourd'hui, chers collègues, vous ne trahissez personne, vous ne rejetez ni réforme ni gouvernement.
En réalité, ce vote n'a rien de personnel. Nous devons dépassionner le débat, le rationaliser. Si nous échouons, la défaite ne sera ni de gauche ni de droite, elle sera collective. N'abîmons pas davantage la démocratie, faisons-la vivre !