Les amendements de Jérôme Nury pour ce dossier
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Pour une fois, la mission « Agriculture, alimentation, forêt et affaires rurales » de ce budget n'est pas en baisse. Après les années noires 2018 et 2019, qui ont vu une chute de près de 20 % des crédits, l'année 2020 est une année grise : si elle ne rattrape pas les années précédentes, elle a au moins le mérite de stabiliser le niveau des créd...
Année grise dans les chiffres, année grise dans les têtes : vous le savez, monsieur le ministre, nos paysans n'ont pas le moral. Bien sûr, il faut gérer les aléas – la sécheresse a sévi sur de nombreux territoires – , les crises sanitaires, les cours du lait, de la viande et des céréales, qui font le yoyo, la hausse des matières premières et de...
Ils doutent à juste titre du soutien des pouvoirs publics ; ils doutent également du soutien d'une partie de la population qu'ils nourrissent. S'agissant des pouvoirs publics, comment redonner espoir à une profession que l'on est en train de lâcher à Bruxelles et qui risque d'être la grande perdante des petits arrangements entre États membres ...
Ce texte phare de la majorité a été présenté comme la solution au revenu des agriculteurs ; elle devait entraîner un meilleur partage de la valeur ajoutée. Force est de constater que c'est un échec : EGALIM n'a rien changé, les paysans sont toujours écrasés par la grande distribution et les industriels. Leurs revenus sont en berne. Enfin, mons...
… nos concitoyens doutent de leurs paysans, qui doutent d'eux-mêmes. Nous n'avons jamais vu autant d'abandons d'activité, notamment chez les jeunes : ils quittent les GAEC – groupements agricoles d'exploitation en commun – et vendent les exploitations, car ils ne se sentent plus en adéquation avec un métier qu'ils ont pourtant choisi il y a que...
Retisser ce lien, c'est aussi permettre de travailler sur la cohabitation apaisée entre agriculteurs et population. Pour cela, il faut rapidement donner un cadre réglementaire aux chartes de bon voisinage et des bonnes pratiques d'élevage pour qu'elles puissent être élaborées et entrer en vigueur ensemble dès le 1er janvier prochain.
Dans ce contexte, le budget pour 2020 offre peu de points positifs, sinon le retrait salutaire de la réduction de la taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties qui allait pénaliser le budget des chambres d'agriculture. Il faut dire que cette mesure était pour le moins baroque à l'heure où l'on demande aux chambres d'ass...