Les amendements de Joël Aviragnet pour ce dossier

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Monsieur le Premier ministre, permettez qu'un élu d'Encausse-les-Thermes, un élu du Comminges et du Savès vous interroge. J'ai le souvenir qu'en septembre dernier, vous nous demandiez d'attendre les effets de vos réformes avant de juger les intentions du Gouvernement. Aujourd'hui, monsieur le Premier ministre, nous avons des preuves, nous avon...

Non, la baisse des APL n'a pas été compensée, et ce sont nos compatriotes les plus pauvres qui en subissent les conséquences désastreuses.

Non, la suppression des contrats aidés n'a pas augmenté les embauches en CDI ou en CDD, elle a simplement grossi la liste des demandeurs d'emploi. Non, la suppression de l'ISF, payé par les Français les plus riches, n'a pas profité aux classes moyennes et populaires, ce qui met à mal votre fameuse théorie du « ruissellement ».

Non, les ordonnances sur le droit du travail n'ont pas profité à l'emploi : c'est à la finance qu'elles rendent hommage. Monsieur le Premier ministre, le pragmatisme et la bienveillance sont, à défaut de valeurs, les maîtres mots du parti politique La République en marche. J'aurais préféré vous entendre assumer vos dogmes ultralibéraux, c'eût ...

Ma question, dès lors, ne vous surprendra pas. Où sont le pragmatisme et la bienveillance, lorsque vous rendez 5 milliards d'euros aux plus grandes fortunes de ce pays, privant d'autant les petites gens ?

Où est la bienveillance dans la hausse de la CSG pour les petites retraites ? Où est le pragmatisme dans la suppression des contrats aidés et de 120 000 postes de fonctionnaires ? Où sont la bienveillance et le pragmatisme dans le gel des retraites agricoles ?

Monsieur le Premier ministre, le pragmatisme n'a de sens que s'il sert un idéal, et je crains que celui de ce gouvernement ne soit très éloigné de la justice sociale et de l'humain.

Madame la ministre des solidarités et de la santé, Malesherbes disait : « Renoncer, avant même d'avoir essayé, c'est le meilleur moyen pour ne jamais progresser ».

À la demande du Gouvernement, la majorité en marche de l'Assemblée nationale a voté, dans la nuit de vendredi à samedi, la suppression du tiers payant généralisé, c'est-à-dire la dispense d'avance de frais de santé par les patients. Pourtant, vous affirmiez dans Libération le 10 juillet 2017 que vous étiez « pour le tiers payant », le qualifia...

Il s'agit, en effet, d'une des principales avancées sociales du quinquennat précédent. Cette mesure avait été saluée par les syndicats et les associations du monde de la santé et de la solidarité, …

… à l'exception des syndicats de médecins libéraux. Je sais ce que vous allez me répondre, madame la ministre : un rapport de l'Inspection générale des affaires sociales – IGAS – estime que la mise en oeuvre du tiers payant généralisé n'est techniquement pas faisable. Mais vous savez aussi bien que moi que ce rapport est beaucoup plus nuancé p...

En outre, les rapports sont comme les chiffres, madame la ministre, on leur fait dire ce que l'on veut. S'agissant du tiers payant, nous attendions une décision politique et non une réponse technocratique.

Il est vrai que cela demande du courage, madame la ministre, mais je crois savoir que vous n'en manquez pas, vous nous l'avez montré. Alors, ma question ne devrait pas vous surprendre : pouvez-vous nous garantir que la suppression du tiers payant généralisé n'est, en réalité, qu'un report ? Ou s'agit-il en fait d'un renoncement de plus de l'èr...