Les amendements de Julien Aubert pour ce dossier

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Le report au 30 avril 2019 de la présentation en conseil des ministres du projet de loi relatif à l'énergie et au climat, initialement prévue pour début mars, aurait pu être l'occasion, pour le Gouvernement, de réfléchir à la politique de transition énergétique qu'il souhaite pour la France. La mise en oeuvre de la programmation pluriannuelle d...

Ce projet est, par ailleurs, volontairement limité à des sujets très précis, afin de restreindre fortement la possibilité pour les parlementaires de l'amender. Son examen aurait pourtant pu être l'occasion de savoir où vous voulez aller : quel sera l'avenir des concessions hydroélectriques ? Faut-il mieux réguler l'éolien ? Malheureusement, nou...

Vous nous ferez sans doute un nouveau procès en irresponsabilité environnementale, arguant qu'en s'opposant au projet de loi, nous nous dévoilons comme climatosceptiques. C'est pourtant tout le contraire ! C'est précisément parce que Les Républicains sont attachés à la lutte contre le réchauffement climatique et à la préservation de l'environne...

Cette canicule vous fait manifestement bouillonner, mon cher collègue ! C'est donc précisément parce que nous sommes sensibles à ces enjeux, mais aussi attachés à la protection du pouvoir d'achat de nos compatriotes et du potentiel de notre pays, que nous pensons qu'adopter votre projet de loi serait une profonde erreur. Le groupe LR a donc d...

Deuxièmement, nous pensons que le débat sur la décarbonation de l'économie ne peut se limiter à des objectifs chiffrés, et vous devez expliquer aux Français quelle société vous voulez. Troisièmement, en véritables défenseurs que nous sommes du pouvoir d'achat des Français, …

… nous voulons mettre fin à un système ubuesque qui, au nom de la contradiction entre écologie et loi de la concurrence, fait monter les prix. Le remède au dire est dans le faire : nous sommes les véritables défenseurs de la planète, et nous allons vous le montrer. En effet, quand vous substituez du décarboné à du décarboné, vous ne défossilis...

Quand vous substituez à une énergie nucléaire décarbonée d'autres énergies intermittentes décarbonées, vous ne luttez pas contre le réchauffement climatique. Nous n'avons jamais varié de position, contrairement à vous, monsieur le ministre, qui prétendez pourtant avoir à coeur l'avenir de la planète. Comment peut-on varier sur un sujet aussi gr...

Ils ne sont plus là, mais nous, oui, et nous pouvons donc rappeler combien raisonnable était notre position à l'époque. Quant à vous, candidat aux primaires socialistes en 2017, vous défendiez l'objectif de 100 % d'énergies renouvelables. Votre programme en matière d'énergie indiquait : « Fermer les centrales nucléaires et investir avec EDF dan...

… tandis que sa part dans le mix énergétique global reste stable. Dès lors, la transition énergétique ne doit pas se fixer comme objectif la dénucléarisation. Certes, il est tout à fait possible de diversifier les sources d'énergie. Nous ne sommes pas obligés de maintenir la part du nucléaire à 75 % – ne soyons pas accrochés à ce taux.

Cependant, quand une industrie présente un avantage comparatif, crée des emplois et produit une électricité qui ne coûte pas cher, on fait en sorte de préserver son potentiel, son savoir-faire et son rôle dans le pilotage du réseau français et européen. C'est justement cette énergie pilotable qui permet de maintenir la folie allemande ! Il va ...

En 1990, nous émettions 548 millions de tonnes de CO2. Alors que ces émissions sont restées stables pendant dix ans, elles ont baissé brutalement de 100 millions de tonnes entre 2000 et 2014, selon l'Agence internationale de l'énergie, l'AIE. Cela ne correspond pas au développement des énergies renouvelables mais à la désindustrialisation de no...

Nous verrons. Mais que les choses soient très claires : si, dans quelques années, le black-out européen, duquel nous sommes d'ailleurs récemment passés à deux doigts, survient, que des milliards d'euros partent en fumée, et que la France est immobilisée pendant plusieurs jours, alors nous irons voir qui a dit quoi, monsieur Lambert. Nous nous s...

Nous avons gaspillé des dizaines de milliards d'euros dans le déploiement des énergies renouvelables, pour un impact sur les émissions de CO2 aléatoire, pour ne pas dire intermittent : alors que nous développons les énergies renouvelables, les émissions de gaz à effet de serre baissent ou augmentent selon les années. Les seuls soutiens aux proj...

Mais nous ne pouvons pas engager des dizaines de milliards d'euros dans une politique dont nous savons pertinemment qu'elle ne permet pas de décarboner l'économie. Deuxième argument : un État sans les moyens de changer se prive des moyens de se conserver. Dans votre stratégie énergétique, vous avez oublié les Français. La décarbonation de l'éc...

Nicolas Hulot a fini par s'en apercevoir et il en a tiré les conséquences. Il faut cesser de fixer des objectifs de décarbonation complètement utopiques en passant sous silence la question du coût. Comme le disait à peu près François Mauriac, il ne sert à rien de viser la Lune si l'on perd la tête !

Le code de l'énergie prévoit déjà de diviser par quatre les émissions de gaz à effet de serre entre 1990 et 2050. Vous proposez désormais de viser la neutralité carbone. Les modalités de calcul de cette dernière font débat. Cependant, il faut tenir compte de notre capacité d'absorption du CO2 dans des « puits de carbone », qui avoisine aujourd'...

Votre exemple a longtemps été l'Allemagne. Ce pays prévoit de réduire, d'ici à 2050, ses émissions de gaz à effet de serre de 80 % à 59 % par rapport aux niveaux de 2005. François Hollande s'en était d'ailleurs inspiré. Mais malgré les centaines de milliards mis sur la table, les émissions sont toujours au même niveau. Der Spiegel a admis que l...

car nous voulons mettre fin à un système kafkaïen qui, au nom de la contradiction entre l'écologie et la loi de la concurrence, fait monter les prix. La première raison de la baisse du pouvoir d'achat des citoyens français, ce sont les taxes écologiques. Vous avez déjà dépensé en pure perte ou engagé beaucoup d'argent – près d'une centaine de ...

Monsieur le ministre, je vous vois un peu goguenard, mais quand on est à la tête d'une politique qui coûte des dizaines de milliards d'euros, qui ne permet pas de conserver le pouvoir d'achat des Français et qui, surtout, va à l'encontre de l'objectif numéro un qu'est la réduction des gaz à effet de serre que l'on prétend être le combat de sa v...

Néanmoins, dès lors que les investissements ont été faits avec l'argent des Français et dans la mesure où il s'agit de protéger le pouvoir d'achat des Français, il va falloir s'acheminer vers une gestion publique. La transition énergétique, oui. La trahison énergétique non. En conclusion, puisque vous avez caricaturé nos positions, …