Les amendements de Julien Borowczyk pour ce dossier
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Mais la situation s'est hélas aggravée. Moins de 10 % des jeunes médecins s'installent, là réside le problème principal. J'entends les demandes des collègues car on manque de médecins partout dans les territoires et les besoins d'accès aux soins ne cessent de croître, mais je vous assure du fond du cœur qu'une telle expérimentation ne ferait q...
Les médecins feront des remplacements, exerceront comme médecins du travail ou médecins de la sécurité sociale ou je ne sais quoi d'autre. Votre proposition ne serait intéressante que si nous avions trop de médecins : dans ce cas, elle permettrait de mieux les répartir. Il faut répéter l'argument du rapporteur général : le seul qui trinquera a...
Voilà ce qu'il va malheureusement se passer ! Depuis quelques années, toutes majorités confondues, nous avançons – tranquillement, c'est vrai, mais nous avançons – sur la pratique avancée, sur la délégation de tâche, sur la télémédecine, etc.
Il est identique à celui de M. Isaac-Sibille. Considérés comme des dispositifs médicaux, les logiciels seront désormais soumis à une norme CE. Or il s'agit de logiciels d'aide à la dispensation et à la prescription. Il me semble important que l'on améliore la sécurité de prescription, ce qui est le but de cet amendement. S'agissant de la télés...
Il fait suite au rapport Denormandie-Chevalier « Comment améliorer l'accès aux aides techniques ? » Je remercie Mme la ministre déléguée pour son implication sur ce dossier, puisque nous nous étions engagés à reconditionner les aides techniques. Cet amendement vise à faire bénéficier les personnes en perte d'autonomie des aides techniques, des ...
Je vais filer la métaphore scolaire : à l'heure du bilan, on voit au fond de la classe l'élève FI un peu bougon, un peu renfrogné, qui a, en somme, besoin d'exister. Alors, comme l'a dit notre collègue Millienne, il rejette tout. On ne sait pas trop ce qu'il rejette, mais ce n'est pas grave. Puisque nous sommes dans le domaine de la santé, la v...
Ce qui m'inquiète, c'est que, pour exister, vous creusez une plaie béante dans la société en montant les gens les uns contre les autres. Vous n'existez que comme cela, et c'est particulièrement désagréable, surtout quand vous déposez, une fois de plus, une motion de rejet préalable.
Puisqu'il s'agit d'une loi de santé, je vais filer la métaphore médicale. Au rejet, nous préférons le surjet. Le surjet, c'est une façon élégante de suturer, qui permet de refermer les plaies en évitant les cicatrices.
Les plaies, nous les refermons les unes après les autres dans ce PLFSS avec la sortie de la T2A et l'investissement du Ségur dans l'humain et les infrastructures, l'investissement dans l'innovation et la souveraineté en matière de médicaments et de dispositifs médicaux, la prévention, l'accès aux soins, la relance économique ,
qui disait : « On ne guérit pas les plaies en les léchant avec de la langue de bois. » Je terminerai donc par ces vers lyriques : oublions la sylviculture linguale, travaillons pour notre système médical ! Nous voterons évidemment contre la motion de rejet préalable.