Les amendements de Julien Borowczyk pour ce dossier

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Je vais filer la métaphore scolaire : à l'heure du bilan, on voit au fond de la classe l'élève FI un peu bougon, un peu renfrogné, qui a, en somme, besoin d'exister. Alors, comme l'a dit notre collègue Millienne, il rejette tout. On ne sait pas trop ce qu'il rejette, mais ce n'est pas grave. Puisque nous sommes dans le domaine de la santé, la v...

Ce qui m'inquiète, c'est que, pour exister, vous creusez une plaie béante dans la société en montant les gens les uns contre les autres. Vous n'existez que comme cela, et c'est particulièrement désagréable, surtout quand vous déposez, une fois de plus, une motion de rejet préalable.

Puisqu'il s'agit d'une loi de santé, je vais filer la métaphore médicale. Au rejet, nous préférons le surjet. Le surjet, c'est une façon élégante de suturer, qui permet de refermer les plaies en évitant les cicatrices.

Les plaies, nous les refermons les unes après les autres dans ce PLFSS avec la sortie de la T2A et l'investissement du Ségur dans l'humain et les infrastructures, l'investissement dans l'innovation et la souveraineté en matière de médicaments et de dispositifs médicaux, la prévention, l'accès aux soins, la relance économique ,

qui disait : « On ne guérit pas les plaies en les léchant avec de la langue de bois. » Je terminerai donc par ces vers lyriques : oublions la sylviculture linguale, travaillons pour notre système médical ! Nous voterons évidemment contre la motion de rejet préalable.