Les amendements de Loïc Prud'homme pour ce dossier
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Par cet amendement, nous faisons suite à une proposition de l'association Réseau Action Climat. Nous le rappelons, la précarité énergétique est un enjeu essentiel de la bifurcation écologique. Les émissions provenant de l'activité du bâtiment représentent 19 % des émissions nationales, et ce secteur est le premier consommateur d'énergie finale ...
Madame la ministre, j'entends bien que 2 milliards d'euros vont être consacrés au plan de relance, mais c'est insuffisant.
Selon vos propres services, le traitement des 4,8 millions d'euros de passoires thermiques en France coûterait 25 milliards d'euros par an entre 2020 et 2030, et la transformation des autres logements, classés D et E, nécessiterait 40 milliards d'euros. Vous pouvez bien dire que l'effort consenti est sans précédent, il n'empêche qu'il n'est pas...
Mon amendement reprend également une préconisation du Réseau Action Climat et correspond à une proposition de la convention citoyenne pour le climat visant à développer un plan d'investissement massif pour le transport ferroviaire. Le collectif « Oui au train de nuit » estime à 1,5 milliard d'euros, soit 150 millions par an jusqu'en 2030, l'in...
C'est un amendement de bon sens. Pour revenir à la question posée par M. Millienne sur l'ingénierie financière à construire pour que le reste à charge dont les propriétaires doivent s'acquitter soit imputé sur les économies d'énergie prévues, je signale que ce mécanisme existe dans de nombreux pays européens mais que la France reste à la traîn...
Des efforts budgétaires de plus grande ampleur sont en effet nécessaires pour préserver ces petites lignes. Les 300 millions annoncés sur deux ans sont bien en deçà de ce qu'il faudrait. Nous visons 600 millions par an puis 750 millions au-delà de 2025. Sans investissements massifs sur le long terme, 40 % du réseau des petites lignes, soit 4 00...
J'ai bien entendu moi aussi la réponse, mais je tiens tout de même à insister sur un point : selon le dernier baromètre du Médiateur national de l'énergie, 53 % des Français ont restreint leur consommation de chauffage pour limiter leur facture, c'est une réalité, madame la ministre. Vous pouvez dire qu'il y a des dispositifs complémentaires, m...
Je voudrais vous parler de vélo, plus précisément du fonds Vélo. C'est un député qui, chaque semaine depuis trois ans, se rend à vélo à l'Assemblée qui s'exprime…
… mais sans doute suis-je un cas rare. La mutation de nos pratiques de transport doit être organisée à grande échelle, ce qui ne saurait se faire sans une aide de l'État en faveur des infrastructures cyclables. L'espace public doit être adapté aux nouvelles formes de mobilité – je peux vous assurer que ce n'est pas encore le cas. Aujourd'hui, ...
Déposés par notre collègue François Ruffin, ils ont pour objet, toutes choses étant égales par ailleurs, de prévenir des situations dramatiques comme celle que nous venons d'évoquer, survenue dans les Alpes maritimes. Il s'agit ici de prévenir des coulées de boue, qui, si elles ne prennent pas l'ampleur des dégâts constatés dans la nuit du 2 au...
Je ne viens donc pas seulement à vélo ! Il faut améliorer l'intermodalité, notamment le rangement de vélos pliants dans les TGV. Le budget de 350 millions que nous présente le ministre délégué, c'est-à-dire 50 millions par an, est très en deçà de l'augmentation significative que nous proposons qui permet de doter le fonds vélo de 500 millions ...
Je ne m'étendrai pas sur notre vision du FPRNM, qui a déjà été défendue par mon collègue Éric Coquerel. Ici, c'est main basse sur le grisbi : vous détournez le fonds Barnier de son usage premier, ce qui est plutôt dramatique quand on voit à quel point on a besoin de prévenir, qu'il s'agisse des risques naturels majeurs ou encore du recul du tra...
Rapidement et sans reprendre entièrement ni l'exposé sommaire ni les arguments déjà présentés par mon collègue Éric Coquerel sur le précédent amendement, je trouve que même en ajoutant les 200 ETP proposés, les effectifs seraient bien faibles par rapport au niveau auquel ils se situaient après la grande catastrophe de l'usine AZF, dont certains...
Il est en effet fortement regrettable que l'INERIS ne dispose plus des effectifs indispensables à son bon fonctionnement. D'ailleurs, comment cela se traduit-il sur le terrain ? Voici ce qui se passe sur le bassin pétrochimique de Lacq, dans les Pyrénées-Atlantiques : comme il n'y a plus personne pour venir effectuer des contrôles, on s'en reme...
Depuis le début du quinquennat, on suit une trajectoire de baisse de 15 % des effectifs. À la fin, il ne nous restera plus rien, pas même la queue de la pomme !
Il est grave de procéder ainsi quand on affirme vouloir faire de l'écologie. Vous nous serinez avec la mutualisation et le fameux « faire mieux avec moins ». Mais quand il ne reste plus rien, on ne peut plus rien faire. C'est ce qui va se passer avec cette attrition considérable des effectifs du ministère, et de manière plus générale de ceux de...