Les amendements de Loïc Prud'homme pour ce dossier
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Madame la présidente, monsieur le ministre, monsieur le président de la commission, monsieur le rapporteur, madame la rapporteure pour avis, chers collègues, lors de la discussion générale, j'ai cité deux exemples concrets, deux avancées possibles pour notre agriculture et notre alimentation qui représentaient, pour la majorité, deux d'occasion...
Votre projet de loi devait changer radicalement la répartition de la valeur produite par les agriculteurs, afin d'assurer à ces derniers un revenu décent. Il n'en sera rien. Vous avez ainsi rejeté la proposition d'instituer des prix planchers pour garantir un revenu aux paysans.
Il n'y aura donc pas de revenu décent garanti pour les agriculteurs. Ceux-ci seront toujours les dindons de la farce. Le titre de votre loi traduisait la volonté de promouvoir une alimentation saine et durable, mais quelle réalité qui cache derrière un tel discours ? Certes, l'article 11 prévoit d'inclure 20 % de produits issus de l'agricultur...
Par ailleurs, votre projet ne répond pas à une demande sociétale forte, partagée par de nombreux citoyens et députés : la prise en compte du bien-être animal. Dans ce domaine aussi, vous avez rejeté nos amendements, qu'il s'agisse de la fin des fermes usines, de l'interdiction de la castration à vif des porcelets ou de celle du broyage des pous...
Certes, l'Assemblée a voté l'interdiction de « la mise en production de tout bâtiment nouveau ou réaménagé d'élevage de poules pondeuses élevées en cages ». Cependant, cela fait déjà bien longtemps qu'il ne se crée plus de telles exploitations, car plus personne ne choisit ce mode de production. Il fallait donc interdire dès aujourd'hui tous le...
Vendredi dernier, monsieur le ministre, je vous entendais, en direct à la radio, fustiger « les petits marquis de l'écologie, ceux qui ont mis l'écologie politique par terre depuis dix ans, ceux qui ont fait en sorte que rien n'avance dans le domaine de l'écologie ».
Regardons quelles sont les dispositions écologiques de votre projet de loi. D'abord, le glyphosate ne sera pas interdit dans trois ans, ni même dans cinq ou dix ans, contrairement aux promesses du Président de la République.
Les populations ne seront toujours pas à l'abri des produits chimiques cancérigènes, mutagènes et reprotoxiques répandus près de chez eux. En outre, vous entérinez un recul : le projet de loi prévoit de consacrer 15 % de la surface agricole utile à la culture biologique en 2022, alors qu'une loi de 2009 prévoyait d'y consacrer 20 %. Monsieur l...
Ce texte n'a réussi qu'une chose : nous faire perdre du temps à tous, depuis les États généraux de l'alimentation jusqu'à aujourd'hui. Pourtant, du temps, nous n'en avons plus, ni vous, ni nous, ni les agriculteurs, ni les consommateurs, ni les citoyens, ni les enfants, ni même les industriels – car lorsque les terres, nos ressources et nos pro...