Les amendements de Loïc Prud'homme pour ce dossier

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Vous expliquez que l'article 1er de la proposition de loi ne distingue pas entre les additifs cosmétiques et ceux qui présentent une réelle utilité et que l'on risquerait, en réduisant la liste des 338 additifs de l'industrie conventionnelle aux 48 de l'industrie biologique, d'en supprimer certains qui contribuent à la sécurité sanitaire. Mais ...

Par ailleurs, votre argument tenant à dire qu'en nous limitant aux additifs biologiques, nous en augmenterions la consommation sans en connaître les effets pour la santé, est de mauvaise foi.

Que proposez-vous à la place ? De laisser plus de 330 additifs en circulation, dont certains présentent des risques avérés, sans parler des milliards d'effets cocktail possibles ? Ce n'est pas sérieux. Le principe de précaution impose de limiter le nombre d'additifs, tous les scientifiques l'affirment.

C'est pourquoi l'une des principales propositions de notre collègue Mme Crouzet, dans le rapport de la commission d'enquête, visait à réduire le nombre d'additifs pour tendre, d'ici 2025, à l'emploi des seuls additifs autorisés dans l'alimentation biologique. Plus radicalement, elle proposait de limiter le nombre d'additifs dans un seul et même...

La question que pose l'article 1er n'est pas dénuée de fondements solides. Les fortes controverses, l'inquiétude des consommateurs et les recommandations des agences sanitaires comme des chercheurs concernent précisément ces sujets. La commission ne s'est pas prononcée sur cet amendement, puisqu'il a été déposé tardivement, mais à titre person...