Les amendements de Luc Carvounas pour ce dossier

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Monsieur le Premier ministre, hier, la ministre chargée des affaires européennes, interrogée par la presse sur l'entrée de l'extrême-droite au gouvernement autrichien, a estimé que le parti de la liberté d'Autriche – FPÖ – « avait changé » et qu'il fallait juger la coalition en Autriche sur ses actes. Non, le FPÖ n'a pas changé : ses leaders h...

Monsieur le Premier ministre, si nous sommes incapables d'opposer une Europe politique à ceux qui ne veulent que le repli identitaire, incapables tout simplement d'unifier l'Europe derrière un mécanisme européen des droits fondamentaux, alors l'Europe ne sera plus qu'une vague idée ancienne.

Aussi, monsieur le Premier ministre, je vous demande, avec mon groupe, d'exiger le blocage de la présidence autrichienne de l'Union européenne en 2018, tant que l'extrême-droite siégera au sein de son gouvernement.

Monsieur le Premier ministre, au nom du groupe Nouvelle Gauche, je veux vous féliciter. Jamais sous la Ve République, un gouvernement n'avait réussi l'exploit, en à peine cinq mois, de réunir un front commun de tous les syndicats de la fonction publique contre lui.

Aujourd'hui, les Français manifestent dans plus de 130 communes de notre pays. Mais, c'est vrai, avec La République en Marche, tout va toujours plus vite. Aujourd'hui, ce ne sont pas des fonctionnaires qui défilent. Ce sont des femmes et des hommes qui éduquent nos enfants, qui servent au quotidien leurs concitoyens, qui les soignent. À ceux ...

merci, mes chers collègues, de votre soutien ! –, je veux parler des cadeaux fiscaux accordés aux plus riches, aux 200 000 qui ont déjà tout !

Avec ces 5 milliards d'euros que vous leur offrez, nous pourrions ouvrir 150 000 postes de professeurs chaque année en plus, et doubler en un quinquennat l'effectif du corps professoral. Mais vous avez fait d'autres choix : vous avez préféré geler le point d'indice des fonctionnaires, leur imposer une politique d'austérité, rétablir le jour de...

Cette question est légitime. Vous allez encore aujourd'hui réunir nos syndicats dans une grande conférence salariale, mais je vous demande, monsieur le Premier ministre, où se trouve le vrai pouvoir d'achat pour les salariés du quotidien, pour ceux qui font vivre le service public, seul patrimoine de ceux qui n'en ont pas !