Les amendements de Maina Sage pour ce dossier
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Il vise à introduire une adaptation en faveur de la Polynésie française, où il n'existe pas d'EPCI à fiscalité propre. Nous souhaitons que la loi rende les dispositions du présent article applicables en Polynésie, sans les rendre obligatoires.
Il vise à étendre le bénéfice de l'article 74 quinquies à la Polynésie française. Je tiens à vous remercier, madame la ministre, madame la rapporteure, pour votre soutien à une telle extension, grâce à l'ordonnance, mais certaines dispositions gagneraient à être rendues applicables dès à présent, par la loi. L'ordonnance risquant de ne prendre ...
Votre amendement propose de prendre en compte la rupture de continuité territoriale. Je sais l'importance des effets psychologiques en cas de mise en péril d'un territoire ou d'accès bloqué au territoire dans un contexte de catastrophe naturelle. Cet article prévoit la rupture en matière d'approvisionnement du territoire et donc traite déjà un ...
Votre amendement vise à ajouter les dangers graves et imminents pour l'environnement à la liste des facteurs justifiant le déclenchement de l'état de calamité naturelle. Il est vrai que ces calamités naturelles peuvent entraîner par exemple des dommages industriels qui à leur tour constitueront une menace pour l'environnement. À mon sens, votre...
Il vise à rassurer sur les craintes liées au déclenchement de l'état de calamité naturelle exceptionnelle, en évitant que celui-ci ne bloque le déclenchement de la procédure d'état de catastrophe naturelle prévue à l'article 125-1 du code des assurances, qui est en général engagée par les maires des communes touchées par ces phénomènes naturels.
Je propose, pour rendre les procédures d'état de calamité naturelle exceptionnelle tout à fait transparentes, que dans un délai de six mois après l'expiration de l'état de calamité naturelle exceptionnelle le Gouvernement remette au Parlement un rapport sur sa mise en œuvre. Ces rapports permettront de suivre précisément l'expérience ; il faut ...
C'est vrai qu'il faut bien distinguer le dispositif de catastrophe naturelle et celui d'état de calamité naturelle. Le second est une mesure facilitant l'intervention de l'État de manière exceptionnelle alors que le premier est un dispositif assurantiel. Vous proposez un décret en Conseil d'État pour fixer les conditions d'un recours simplifié ...
L'amendement tend à nuancer l'application de l'état de calamité naturelle exceptionnelle en Polynésie française au vu des compétences qui sont conférées à celle-ci par la loi organique de 2004. Il prévoit notamment la suspension des délais pour l'application de décisions relevant de la compétence de l'État, des communes de Polynésie française o...
Nous en avons déjà débattu en commission : la gestion des situations de crise en outre-mer exige de faciliter la reconstruction. Je vous propose donc d'assouplir les conditions de réunion des syndicats de copropriétaires dans le cadre de la reconstruction de bâtiments sinistrés. Dans de telles situations, il est parfois difficile de réunir tout...
Comme je le disais il y a quelques instants, il faut faciliter la gestion pendant les crises et la reconstruction. Mais, en amont, il faut aussi faciliter les actions de prévention. En commission, nous avons introduit par voie d'amendement le renforcement de séquences de formation dans les entreprises, mais aussi en milieu scolaire. Nous souhai...
Madame Manin, je connais votre attachement à la problématique du foncier – vous avez déposé plusieurs amendements portant sur ce thème. L'amendement n° 2776 précise que les terrains ayant vocation à être cédés à leurs occupants sans titre sont à usage d'habitation et que chaque parcelle cédée ne doit pas excéder 500 mètres carrés. Sur le prem...
Le sujet est le même que celui de l'article 76, qui avait trait au report du transfert à la région de Guadeloupe et à la collectivité territoriale de Martinique des terrains gérés par les agences des cinquante pas géométriques. Ce dispositif ayant déjà été voté dans le cadre de la loi « climat et résilience », nous avons supprimé l'article 76 e...
Vous proposez que le président du conseil d'administration de l'EPFAM soit nommé parmi les représentants des collectivités territoriales et non parmi ceux de l'État. Sur le fond, je peux comprendre votre demande, mais votre amendement prévoit pour ce faire de modifier l'objet même de l'EPFAM. Il serait ainsi de nouveau transformé en un établis...
Votre amendement propose que l'OFS puisse assurer de manière dérogatoire – en se substituant au département de Mayotte – et à titre complémentaire l'acquisition et la gestion du foncier à vocation économique. Les services compétents me disent qu'il est satisfait, madame Ali : demande de retrait, donc, parce que l'OFS peut déjà le faire.
Il est vrai que la commission d'urgence foncière joue un rôle majeur pour aider à accélérer la sortie des indivisions à Mayotte. Il faut aussi prendre en compte la crise sanitaire, que tous les territoires ont vécue. Avis favorable, donc, au fait de prolonger d'une année le travail de cette commission, sachant évidemment qu'il doit préfigurer l...
L'amendement vise à aménager la loi relative à la Polynésie française, que nous avons votée ensemble en 2019, s'agissant cette fois de la fin des indivisions. L'une des dispositions adoptées concernait l'attribution préférentielle – c'est l'objet du présent amendement – et une autre avait trait au droit de retour – c'est l'objet de l'amendement...
Il vise à apporter une précision similaire, toujours dans la loi de 2019 relative à la Polynésie française, s'agissant cette fois de la disposition qui a trait au droit de retour légal. J'en profite pour saluer les propos de notre collègue Guillaume Vuilletet : ce sujet a été abordé à de très nombreuses reprises et depuis plusieurs législature...
Je vous remercie de ces précisions, madame la ministre, mais la question est complexe et mérite d'être approfondie au-delà de l'approche, disons, continentale des choses. En effet, l'application de la loi dans les territoires d'outre-mer – éloignés de la métropole de 8 000 à 20 000 kilomètres – est aussi à 20 000 lieues de celle qui prévaut ici...
Il concerne le partage notarié aux deux tiers tel qu'il est prévu par l'article 4 de la loi du 26 juillet 2019 relative à la Polynésie française. Les territoires d'outre-mer et plus particulièrement la Polynésie française demandent que les modalités de publication évoquées dans cet article soient précisées afin que tous les indivisaires soient ...
Les professionnels de la Polynésie française veulent avant tout s'assurer que les différentes parties jouent le jeu. C'est la raison pour laquelle ils demandent que les modalités d'affichage des procédures de partage aux deux tiers soient inscrites noir sur blanc dans le projet de loi. Si on laisse cet affichage au bon vouloir des acteurs au ni...