Les amendements de Marc Le Fur pour ce dossier

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Madame la ministre, vous avez le mérite d'aborder les problèmes concrets, comme nous devons tous le faire. Il ne s'agit pas en effet d'énoncer des principes mais de les traduire dans la réalité. Je poserai des questions très simples : tout d'abord, comment cette information sera-t-elle diffusée, non seulement par les grands producteurs du sect...

Ma troisième question est elle aussi très simple : comment l'affichage environnemental sera-t-il élaboré dans le cas d'un plat préparé qui, par définition, associe différents produits ?

Les informations devront-elles concerner chacun des produits qui le composent, chaque morceau de viande, chaque légume ? Ce sera très compliqué. Là encore, j'attends de votre part une réponse claire. Et puis, attention aux mauvaises surprises… Ainsi, l'un des coûts pris en compte dans la composition du prix final du lait, c'est le coût de coll...

L'attente était très grande au moment des états généraux de l'alimentation. Or regardez les prix : aujourd'hui, ils sont moins rémunérateurs qu'ils ne l'étaient lorsque la loi ÉGALIM a été votée. Le seul facteur qui a permis une hausse des prix pour certaines productions, ce sont les exportations. Par exemple, à un moment donné, la viande porci...

Sur le fond, nous retrouvons l'un des débats d'hier soir. Si le groupe LR considère que l'environnement est un sujet majeur, les femmes et les hommes qui travaillent dans nos fermes et dans les exploitations agricoles comptent également. Nous devons intégrer cette dimension dans la loi. Notre collègue Guillaume Garot le disait à sa façon et le...

Monsieur le rapporteur général, vous venez de nous expliquer que l'on prendrait le transport en compte, autrement dit, vous pouvez confirmer que l'Éco-score indiquera l'origine des produits ?

Notre amendement vise en particulier à prendre en considération « l'impact de l'élevage sur [… ] la biodiversité ». Tout le monde peut être d'accord sur ce point. Dans le cadre d'une expérimentation, nous nous donnons quelques années pour tester des éléments d'information : selon nous, ceux relatifs au respect de l'environnement et de la biodi...

Je veux prendre des exemples concrets d'informations dont les consommateurs souhaiteraient disposer. Depuis que le CETA, l'accord économique et commercial global entre l'Union européenne et le Canada, a été adopté – il s'applique, bien que la France ne l'ait pas encore ratifié – , de la viande issue de l'élevage en feed-lots provient en particu...

Cet amendement est intéressant parce qu'il ne s'agit pas seulement des produits de la grande distribution : que se passera-t-il dans la restauration collective, le secteur qui importe le plus de viande étrangère ? Dans la restauration collective – cantines et autres – , 85 % des volailles sont des produits importés, selon les chiffres dont nous...

Tout cela devient incompréhensible, comme l'est d'ailleurs l'article 1er – notre collègue Jean-Marie Sermier vient de le démontrer parfaitement. Je prendrai un exemple très concret qui, j'en suis convaincu, plaira à notre présidente. Si je vous suis, monsieur Lambert, les excellentes saucisses de Morteau,

n'auront pas le même éco-score selon qu'elles seront consommées à Besançon ou à Brest – de toute évidence, elles auront parcouru plus de kilomètres dans le second cas. Comment expliquer à nos compatriotes que les mêmes saucisses affichent un éco-score différent selon le lieu où on les mange ? C'est tout à fait illisible !

Par ailleurs, cher collègue, la mesure que vous proposez pénaliserait des secteurs entiers. Tout le monde sait que le lait bio a un coût de collecte beaucoup plus élevé que le lait conventionnel parce que l'usine est souvent plus éloignée des exploitations laitières bio que des autres exploitations. Il faut le dire et l'admettre : la prise en c...

Les choses sont assez concrètes. Chaque fois que nous ajoutons une réglementation franco-française, c'est compliqué parce que nos producteurs ont le sentiment de subir une contrainte qui est épargnée à leurs homologues d'autres nationalités. Cela étant, je suis prêt à admettre que ce débat n'est peut-être pas encore pertinent dans la mesure où ...

Merci de votre réponse, madame la rapporteure, mais ce n'est pas si simple que ça : il a fallu des années pour faire accepter les appellations d'origine protégée par l'Europe ! Pour en revenir aux fromages néerlandais, car les Néerlandais sont de redoutables commerçants, le producteur va d'abord refuser l'affichage, et on va donc le lui impose...

Ce que je retiens de nos échanges, c'est que la contrainte va essentiellement peser sur les producteurs français, que l'expérimentation ne pourra pas se faire sur les produits originaires d'autres pays européens parce qu'il n'y a pas de sanctions pour ceux qui la refuseraient et qu'enfin cette expérimentation risque de se révéler fragile devant...

Cela fait beaucoup de réserves pour un simple effet d'affichage. Je comprends bien vos raisons mais, en matière de consommation, il me paraît difficile, qu'on le veuille ou non, de se dissocier de la logique européenne.