Les amendements de Marc Le Fur pour ce dossier
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Les Français ne le savent pas, bien que ce soit assez surprenant et que cela aille à l'encontre du bon sens le plus élémentaire : en France, il existe des taxes sur les taxes. Ainsi, on paie de la TVA non simplement sur le prix du pétrole mais également sur la TICPE ; le taux de TVA en vigueur s'applique en effet au prix du pétrole augmenté de ...
Puisque vous voulez maintenir la progression constante des prix de l'énergie et des carburants, essayons de trouver une formule afin au moins de développer de manière massive nos transports publics en commun. Cet amendement vise à appliquer aux transports publics de voyageurs du quotidien, c'est-à-dire aux transports publics urbains, départemen...
Je le dépose très régulièrement – à chaque occasion, j'en conviens – , et je continuerai de le faire. Il s'agit effectivement des donations, qui avaient été encouragées par la loi de 2007 en faveur du travail, de l'emploi et du pouvoir d'achat, dite « TEPA ». Le dispositif de l'époque encourageait les donations en ligne directe, c'est-à-dire e...
Il revient sur une injustice : la résidence principale est désormais davantage taxée, au titre de l'impôt sur le patrimoine, que les placements en bourse. En effet, ces derniers, depuis l'abandon de l'ISF, ne font plus l'objet d'une taxation au titre du patrimoine, au contraire de la résidence principale, qui continue à en faire l'objet, au tit...
Il réjouira tous ceux qui sont attentifs à la défense de la nature et à l'environnement, lesquels constatent, pour s'en plaindre, que les espaces naturels – c'est-à-dire les marais, les tourbières et les landes – sont imposés au titre de l'IFI, alors même qu'un placement boursier ne l'est pas. Ces espaces concourent pourtant, parce qu'ils const...
La disparition de l'ISF fait que les placements boursiers, c'est-à-dire les plus volatils et les plus spéculatifs, pour utiliser des mots audibles par tous, ne sont soumis à aucune taxation en matière patrimoniale. En revanche, aussi paradoxal que cela puisse paraître, la propriété terrienne, qui peut grandement contribuer à la résorption d'un ...
Je sais que cela dérange les muets du sérail, mais nous allons tout de même continuer, monsieur le président, à défendre nos amendements. Même si celui-ci est un amendement de repli, je ne vous épargnerai pas la lecture de son exposé sommaire. Au titre de la transition écologique, le Gouvernement a fait de la lutte contre l'artificialisation d...
Il concerne la taxe d'habitation pour les résidences secondaires. Une certaine logique prévalait jusqu'à présent, avec l'application de cette taxe sur les résidences principales et les résidences secondaires. Or, à un horizon assez proche, la taxe d'habitation aura disparu en totalité pour les résidences principales, mais pas pour les résidence...
Je veux ici mettre en exergue une difficulté pouvant résulter de la disparition de la TH, la taxe d'habitation. Celle-ci doit disparaître par tiers progressifs, en quelque sorte, pour 80 % des contribuables, mais elle subsistera, en tout cas jusqu'en 2022 – si j'ai bien compris les engagements pris à ce sujet – , pour 20 % d'entre eux. Or rien ...
Il s'agit encore ici des JA, les jeunes agriculteurs. J'insiste, mes chers collègues, car nous assistons à un effondrement du nombre de nouvelles installations et nous devons trouver les moyens d'arrêter ce mouvement. L'idée est de faire en sorte que les jeunes agriculteurs, ou ceux qui leur louent des terres, soient dégrevés. Dans l'hypothèse ...
Il a trait au prélèvement à la source, lequel pose un problème majeur. Jusqu'à présent, en effet, les choses étaient compréhensibles : les contribuables payaient leurs impôts et, au même moment, bénéficiaient d'éventuels crédits d'impôt ou avantages fiscaux. Désormais, ils paieront l'impôt immédiatement et ne bénéficieront de ces éventuels avan...
Les pères et les mères de famille le savent bien : ils peuvent bénéficier d'une réduction d'impôt au titre de la scolarité de leurs enfants. Cette réduction est modeste, me direz-vous, mais, pour bien des familles, elle n'est pas négligeable : elle se monte en effet à 61 euros quand l'enfant est au collège, à 153 euros quand il est au lycée et ...
je me dois de défendre mes amendements, car je suis ici pour cela. Si nous ne sommes pas nécessairement entendus, nous avons le droit de nous exprimer ! L'idée, ici, est d'étendre les avantages que j'évoquais aux investissements forestiers. Il ne s'agit pas d'un amendement majeur, j'en conviens, mais nous devons, d'une façon ou d'une autre, re...
Un autre problème, très sensible, va se poser avec ces avances, monsieur le ministre, peut-être pas immédiatement, mais assez vite : les familles bénéficieront du remboursement d'impôt, à raison de 60 % en janvier ou février puis de 40 % en septembre, sur la base d'éléments résultant de la déclaration de 2018, au titre des revenus perçus en 201...
Je souhaite qu'une mesure fiscale bien connue de nos compatriotes donne lieu, elle aussi, au versement de l'acompte : le dispositif pour la transition énergétique. Cet amendement, me semble-t-il, aurait une certaine logique. L'autre difficulté, sur laquelle je me permets d'insister, tient à ce que les gens entendront qu'ils doivent recevoir un...
Il s'agit de faire en sorte que l'avance porte aussi sur les avantages fiscaux liés à la résidence principale.
Il concerne un secteur très sensible : l'agriculture biologique. Nous avons déjà eu ce débat, je le sais, mais nous n'avons alors pas été suffisamment convaincants ; j'espère que nous le serons cette fois-ci. Le crédit d'impôt en faveur de l'agriculture biologique ne bénéficie pas de l'acompte versé au mois de janvier ; je souhaite qu'il le pu...
J'eusse préféré que le ministre me répondît sur le fond. Or ses propos n'ont porté que sur une procédure qu'il vient lui-même d'inventer. Nous sommes en loi de finances rectificative. Or rien n'indique, ni dans la Constitution ni dans une quelconque loi organique, qu'un tel texte doive se confiner à un débat sur les crédits ; on peut parfaiteme...
Et c'est ce que je fais. Je me borne à exercer mes droits et, oserais-je dire, à faire mon devoir, en relayant certaines préoccupations. Vous ne souhaitez pas me répondre, monsieur le ministre – ou plutôt nous répondre, car il ne s'agit pas uniquement de moi, …
... ce qui aurait été désobligeant. Le propre de l'activité d'un ministre, comme d'un rapporteur général, consiste pourtant à répondre aux auteurs d'amendements.