Les amendements de Marc Le Fur pour ce dossier
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Je suis membre du groupe Les Républicains, je suis donc dans l'opposition, mais il n'en demeure pas moins que je suis attaché à l'ordre public et que je souhaite le succès de la France.
Dès lors, parce que votre majorité est aux affaires – au moins pour les mois à venir – , je souhaite que vous réussissiez à sortir de l'impasse dans laquelle vous demeurez et où vous avez précipité le pays. Nous, Les Républicains, avons joué notre rôle en vous alertant ! Depuis dix-huit mois, nous vous répétons inlassablement que vous avez oubl...
que vous avez oublié la géographie, et voici que celle-ci se rappelle à vous : la géographie des campagnes, des petites villes, dont les noms reviennent désormais au journal de vingt heures.
On n'en parlait plus ; on ne parlait que des élites mondialisées et des banlieues de l'immigration. Ces petites villes veulent vivre ! Elles sont victimes de la fracture territoriale qui a été remarquablement expliquée par le géographe Christophe Guilluy. Vous avez aussi oublié les gens modestes. Ce sont des hommes et des femmes – des femmes t...
Ce sont des gens qui travaillent, qui essayent d'élever le mieux possible leurs enfants. Ce ne sont pas d'éternels grévistes ! À ces Français, vous n'avez pas su parler ! Monsieur le Premier ministre, les gilets jaunes, on ne les convoque pas dans les palais nationaux, on va les voir sur le terrain et on les écoute !
Puisque vous n'avez pu les recevoir, je vais vous communiquer les doléances de ceux de ma circonscription, au coeur de la Bretagne intérieure, doléances qu'ils m'ont demandé de vous remettre en mains propres.
Vous gouvernez avec des principes, monsieur le Premier ministre, mais ce sont là les préjugés des intellectuels, pire que les préjugés tout court. Réapprenez à gouverner avec les réalités telles qu'elles sont ! Ces réalités, vous ne voulez pas les voir ! Vous vous êtes construit une image théorique et abstraite de la France, faite de premiers d...
Cette France, vous l'avez irritée ; vous l'avez irritée par la limitation de vitesse à quatre-vingts kilomètres-heure – qui n'était même pas dans votre programme.
Vous l'avez irritée par cette surtaxation. Non seulement vous taxez les Français, mais, en plus, vous leur faites la leçon, vous leur faites la morale en leur expliquant qu'en roulant au gazole, ils seraient responsables du drame de la planète. Comment voulez-vous expliquer à un père de famille qui travaille à quarante kilomètres de chez lui qu...
Cette France réelle, vous la regardez, au mieux, avec bienveillance. Bienveillance, c'est le nouveau terme pour dire condescendance.
« On va vous expliquer », dites-vous aux Français : c'est insupportable ! Les Français sont très intelligents et comprennent parfaitement votre politique. Ils comprennent la réalité des choses. Le propre de la politique, c'est la proximité et l'empathie. Vous donnez l'impression d'en être incapables !
Les décisions que vous avez prises arrivent bien trop tard et sont bien trop insuffisantes. Un gilet jaune m'a demandé de vous dire très explicitement ceci, monsieur le Premier ministre : « Ne transformez pas notre colère en haine ! »
À l'évidence, il faut commencer par abandonner toute hausse des taxes. Il ne suffit pas de décaler leur application, il ne faut plus un seul centime de hausse de la fiscalité sur les carburants en 2019, en 2020, en 2021, en 2022 !
À l'évidence, il faut annuler l'augmentation de la CSG, aider les familles et ceux qui font des heures supplémentaires. Il faut abandonner le prélèvement à la source, ce nouveau racket dont nos compatriotes seront victimes en janvier !
Nous demandons un Grenelle des impôts et du pouvoir d'achat. Monsieur le Premier ministre, je vous le dis avec le respect que je vous porte, je vous le dis avec amitié : pour reprendre des références qui nous furent communes, en ces circonstances, la France n'a pas besoin d'un Juppé, elle a besoin d'un Pompidou !