Les amendements de Marie-Christine Dalloz pour ce dossier

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Depuis 2008, madame Iborra, je n'ai pas varié d'un iota. Cette année-là, nous avions eu le courage de voter une mesure, que vous et le groupe auquel vous apparteniez à l'époque avez combattue. Depuis douze ans, rien, absolument rien, n'a été réglé. Au contraire, la désertification médicale s'est accélérée.

J'entends que cinquante médecins s'installent près de Bordeaux. Bien sûr ! Venez dans le Jura, madame Hammerer ! Hier, j'ai lu la lettre d'un médecin de campagne de ce territoire, qui n'en peut plus. Pourtant, il a un superbe outil : une maison pluridisciplinaire, réalisée avec l'argent des contribuables locaux. On oublie que les contributions ...

Or, derrière, l'État n'est pas capable d'être assez ferme. Madame la ministre, vous parlez sans cesse de coercition. C'est pour faire peur, c'est un épouvantail à moineaux ! Dans nos territoires, on les connaît ces épouvantails qui font peur aux petites bêtes qui viennent manger les graines. En réalité, ce que nous proposons aujourd'hui, c'est...

Ayez un peu de courage, essayons cette mesure ! Si elle ne fonctionne pas, il sera toujours temps de revenir en arrière. De grâce ! pensons au patient, qui est dans l'attente.

Il participe de la même logique que l'amendement précédent, pour lequel j'ai voté car il a du sens. Sur certains territoires, il faudra bien l'admettre un jour, l'application des critères conduit à une offre médicale restreinte, quand bien même la zone n'est pas sous-dense, compte tenu de l'étroitesse du bassin de population. Je prendrai un ex...

Je n'ai jamais dit que les élus devaient eux-mêmes rédiger le schéma, madame la ministre ; nous sommes bien d'accord sur ce point. Ce qui est nécessaire, c'est la concertation ; ce mot a du sens, et l'on sait bien ce qu'il veut dire. Vous opposant à cette notion que je souhaite introduire dans le texte, vous dites que les élus n'ont pas vocatio...