Les amendements de Marielle de Sarnez pour ce dossier

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Madame la présidente, madame la ministre, monsieur le président de la commission des finances, messieurs les rapporteurs, chers collègues, « je paie quoi ? pour faire quoi ? et qui prend la décision ? » Ces questions de notre collègue Jean-Paul Lecoq résument parfaitement la tonalité des longs échanges que nous avons eus, en commission des affa...

Chacun d'entre nous a exprimé, avec ses mots et parfois avec ses différences, l'exigence démocratique d'une meilleure lisibilité, d'un effort de simplification et d'une plus grande transparence du budget européen.

Les citoyens ont le droit de savoir à quelles dépenses le prélèvement européen consenti par la France est affecté, s'il est utile, s'il est efficace et s'il répond à leurs préoccupations, à leurs inquiétudes et à leurs attentes. C'est comme cela que nous réconcilierons nos concitoyens avec l'idée européenne et, plus encore, avec l'idéal européen.

Je veux remercier le rapporteur pour avis, Maurice Leroy, qui a mené pour la deuxième année consécutive – c'est le choix que nous avons fait – un travail exigeant, difficile et approfondi sur cette grande question. Je veux lui dire notre reconnaissance pour son rapport juste, éclairant, et pour ses propositions nombreuses et pertinentes, toutes...

L'environnement est une autre priorité. L'augmentation du budget consacré à la mise en oeuvre des objectifs climatiques est évidemment un progrès mais il convient d'aller plus loin. Sur cette grande question, vitale pour la planète et l'humanité tout entière, la volonté des États membres de fixer un objectif de sortie de l'économie carbonée doi...

Le nécessaire financement de ces nouvelles priorités ne doit pas se faire au détriment des politiques de l'Union, qui, quoique historiques ou plus anciennes, ne sont pas pour autant dépassées. Ces politiques, vous l'avez tous dit, mes chers collègues, doivent être modernisées, mais en aucun cas sacrifiées.

Il en va ainsi de la politique agricole commune : nous ne pouvons accepter la diminution budgétaire proposée par la Commission européenne. Une politique agricole commune ambitieuse est vitale pour la défense d'une agriculture de qualité et pour garantir la sécurité et la souveraineté alimentaires de l'Europe. De même, la politique de cohésion, ...

Je ne doute pas que le Gouvernement français portera, dans les négociations à venir, ces attentes et ces exigences de notre Parlement.