Les amendements de Martine Wonner pour ce dossier

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Voici un peu plus de dix mois, j'expliquais que le Gouvernement nous enfermerait dans sa logique sécuritaire – je n'ose prononcer le mot « totalitaire »…

… sous couvert de la gestion d'une crise sanitaire. Nous l'avons compris : par cet article 1er, le Gouvernement entend s'octroyer la possibilité de prolonger l'état d'urgence sanitaire jusqu'au 31 décembre 2021. Soyons clairs : un régime qui gouverne par la peur n'est plus légitime.

Lors de l'instauration du régime de l'état d'urgence sanitaire, le Parlement avait introduit à l'article 7 de la loi du 23 mars une clause de caducité. Force est de constater que non seulement cette promesse n'est pas respectée, mais aussi, pire encore, que la France connaît l'un des plus longs états d'exception de son histoire – à savoir dix-h...

Chers collègues, le report des élections régionales ne suffit-il pas à nous faire prendre conscience du sacrifice de notre démocratie ? Projetons-nous clairement : imaginons-nous pouvoir organiser l'élection présidentielle en 2022 alors que cet article aura peut-être pour effet de maintenir la France dans un état d'urgence qui ne permet pas l'e...

Pour cette raison et pour celles que j'exposerai tout au long de la séance, je vous invite à refuser toute idée tendant à la prorogation de l'état d'urgence sanitaire.

Concentrons-nous sur la dimension sanitaire de la situation. Il nous faut en effet mettre ces mesures disproportionnées – la prorogation de l'état d'urgence qui nous est une fois de plus proposée – en regard de la réalité sanitaire. Tout à l'heure, j'ai de nouveau entendu des chiffres : 25 000 ou 26 000 personnes contaminées hier. De quoi parlo...

Encore et toujours ce fameux test PCR dont on sait pourtant scientifiquement que, conçu pour la recherche, il ne vaut rien en épidémiologie, en matière de diagnostic ! Au lieu que le ministre et le rapporteur s'adressent des clins d'oeil parce qu'ils trouvent mes propos aberrants, j'aimerais qu'ils prêtent attention à ce qui se passe. Prenons l...

Soyons raisonnables ! Le taux d'incidence alsacien est inférieur à la moyenne : entre 150 et 250 cas pour 100 000 habitants, selon que l'on considère les chiffres de l'ARS, l'agence régionale de santé, ceux de Santé publique France ou ceux des médias. De quoi parlons-nous ?

Je conclus, monsieur le président. Encore et toujours, nous parlons de tests et non de patients. Aujourd'hui, les hôpitaux sont à peine remplis au tiers de leur capacité. Je le répète, soyons raisonnables et prenons…

Je n'aurai garde de répondre personnellement à M. Balanant, même s'il m'a nommée : je m'adresse à tous nos collègues. En médecine, lorsque quelqu'un est souffrant, on apprend à l'écouter, …

… on apprend à l'observer, à pratiquer un examen clinique, à lui proposer un accompagnement thérapeutique. En revanche, on n'apprend pas à enfermer les gens. Or, depuis un an, c'est pourtant la solution appliquée en France, comme du reste dans d'autres pays. Depuis un an, notre Gouvernement fait fausse route. Sans doute est-il un peu tard pour ...

… dont une série d'articles scientifiques a démontré tout l'intérêt. L'Académie de médecine nous avait déjà proposé cette solution en avril dernier !

L'état d'urgence sanitaire a précipité les Français dans une souffrance insondable, d'origine à la fois économique et sociale. Nous allons devoir compter ensemble les morts de la pauvreté. Ce que nous proposons aujourd'hui à nos concitoyens est absolument dramatique !

Il y a vingt-neuf ans presque jour pour jour, je prêtai le serment d'Hippocrate. Ce serment, que les soignants qui veulent devenir médecins prononcent, met en avant la protection des plus vulnérables, quelles que soient les pressions exercées sur les professionnels de santé. Je renvoie également à la Déclaration de Genève et au serment du médec...

Tendant à proroger l'état d'urgence jusqu'au 16 février sur l'ensemble du territoire national, cet article fait mentir le Gouvernement, qui s'était engagé à ne prendre que des mesures territorialisées.

Ne soyons pas dupes : si nous sommes réunis aujourd'hui, ce n'est pas pour protéger les Français ; c'est pour parer à l'impréparation du Gouvernement. Celui-ci n'a jamais réussi à prendre des mesures proportionnées pour contrer le virus, jamais ! Jamais le Gouvernement n'a cherché à se doter de véritables outils de lutte contre ce virus. L'urg...

On ne peut pas aimer la démocratie et se contenter de lever la main pour voter des textes sans comprendre ce qu'il y a derrière. Mes chers collègues, ne soyons pas dupes : ces mesures transitoires souilleront de manière indélébile notre État de droit.

Nous aurions bien voulu, madame la ministre déléguée, avoir un véritable débat sur le sujet – ne serait-ce qu'au nom des citoyens qui nous alertent sur leur impossibilité à vivre un deuxième confinement. Avons-nous, à un moment, réalisé un diagnostic serein de la situation sanitaire, économique et sociale ? Avons-nous évalué intelligemment les ...

si du moins l'hémicycle retrouve un tout petit peu de sérénité, pour vous interroger humblement, une fois encore, monsieur le ministre de la santé. Vous avez avancé toute une série d'arguments pour justifier par la gravité de la situation sanitaire des décisions qui vont de la réserve du vote – tout à fait regrettable – à cette nouvelle prolong...

Monsieur le ministre, en mars et en avril, personne ne savait ce qu'était ce virus et comment il fallait réagir…