Les amendements de Mathilde Panot pour ce dossier
130 interventions trouvées.
En réalité, vous allez remplacer une retraite méritée par une allocation de pauvreté. Nous l'avons déjà démontré plusieurs fois : lorsque les retraites seront trop faibles, du fait notamment de la situation économique et de la règle d'or, selon nous irresponsable et dangereuse, que vous souhaitez fixer, les gens seront poussés vers le revenu de...
Ils visent à fixer le plafond de déficit autorisé à 5 %. Une autre conséquence dangereuse va en effet découler de la réduction des pensions liée à la règle d'or, avec le plafond de 3 % de déficit autorisé, et à la part contrainte de PIB dédiée aux retraites : en l'absence de visibilité quant à la retraite qu'ils percevront, les Français devront...
Ces amendements visent à compléter l'alinéa 4 par les deux phrases suivantes : « Ces moyens et modalités n'auront pas pour effet la diminution des pensions ni l'augmentation de l'âge de départ à la retraite. Les seuls leviers qui pourront être utilisés seront une augmentation des cotisations, des salaires, du taux d'emploi, de la réduction des ...
Les salaires peuvent être augmentés grâce au SMIC. En créant 100 000 emplois, à l'heure de l'urgence écologique, vous pourriez également faire entrer 1,3 milliard d'euros dans les caisses de retraite. Vous avez donc fait un choix idéologique, dont vous voudriez nous faire croire que c'était le seul possible. Ce n'est absolument pas le cas ! No...
L'alinéa 15 a trait à un régime qui, comme celui des mineurs, est le fruit de l'histoire. Je veux parler du régime spécial des ouvriers du port autonome de Strasbourg, autrefois appelé Port rhénan, qui existait déjà au début du XXe siècle, à l'époque où l'Alsace était allemande. Ce régime de retraite totalement indépendant ne reçoit aucune subv...
Je ne comprends pas ces propos. Ce régime n'est pas dans une impasse puisqu'il s'éteindra de lui-même : depuis 2015, les nouveaux salariés du port autonome cotisent au régime général. Concrètement, 137 salariés cotisent et une trentaine de personnes sont concernées par le passage au régime de retraite par points. Ce régime ne se retrouvera pas ...
Frédéric Petit trouve lui aussi assez fatigant que des arguments soient repris en boucle à la radio et dans la presse écrite. Il faut dire que l'intervention de M. Cazeneuve ressemblait sérieusement à du service commandé pour entretenir la petite musique du 49. 3.
Un député du groupe La République en marche a dit au journal Le Monde : « L'idée est de dépasser le record d'heures passées dans l'hémicycle avant de constater l'impossibilité d'adopter le texte sans 49. 3. »
M. Le Gendre a dit il y a quelques jours, sur les ondes de France Info : « En début de semaine prochaine, nous battrons le record de durée d'un débat parlementaire pendant la Ve République. » C'est peut-être heureux, pour quelque chose qui va détruire 150 ans de luttes sociales… Il poursuivait : « Jamais nous n'aurons siégé autant. À l'heure où...
Avant de parler de cet article extrêmement important pour beaucoup de salariés du pays, je tiens à redire aux députés du groupe La République en marche, et surtout à ceux qui nous interpellent régulièrement depuis les bancs du haut de l'hémicycle, qu'étant députés ils peuvent prendre la parole, qu'un Parlement est fait pour parler et qu'en démo...
Or l'égalité passe par des droits, et c'est pourquoi les droits fondent la République. Je veux remercier les députés communistes des amendements qu'ils défendent sur ce sujet essentiel. Reprenons des chiffres, qui ne datent pas, eux, de Mathusalem, mais de 2016. Sur les quinze mille marins français aujourd'hui en activité, plus de mille se ble...
L'intervention de Jimmy Pahun rejoint ce que soulignaient les collègues communistes, notamment quant à la nécessité de revaloriser la retraite des petits marins pêcheurs et des « petites catégories de navigation », si j'ai bien compris. Mais la procédure prévue pour y arriver, celle des ordonnances, ne nous rassure en rien. Que le Gouvernement...
Je souligne que les marins sont confrontés à une pénibilité extrêmement forte, avec un taux de mortalité et d'accidents très important. Cela ne nous rassure pas que le Gouvernement puisse décider lui-même de ce qu'il en sera, sans garanties inscrites dans la loi, sans clarté et sans lisibilité.
Mon intervention se fonde sur les articles 56 et 58 du règlement. Il y a quelques instants, une collègue a dit « je t'emmerde » à l'une des députées de notre groupe. Il n'est pas possible de poursuivre un débat serein dans des conditions pareilles.
Ce n'est pas possible ! Je n'accepte pas que l'on vienne s'asseoir près de nos bancs pour nous insulter ! Je ne l'accepte pas !
Je n'accepte pas non plus que l'on nous dise constamment que nous sommes hors sujet quand nous parlons des travailleurs détachés, qui représentent une perte de 3 milliards d'euros pour notre système de sécurité sociale, et que l'on dérive ensuite sur des mises en cause personnelles et des insultes.
Nous avons demandé un scrutin public sur ces amendements, car nous abordons ici un sujet très important : la retraite des cheminots de notre pays, dont le régime date de 1909 – c'est dire…
S'il est déjà très violent pour les cheminots de passer d'un mode calcul reposant sur les six derniers mois de leur carrière à un autre qui repose sur l'ensemble de celle-ci, ce dont il s'agit est encore pire : en réalité, on parle là d'un régime qui a bien un problème d'équilibre financier, mais ce déséquilibre tient à la politique de réductio...
Si vous voulez parler, cher collègue, prenez donc le micro ! C'est insupportable ! C'est vous qui manquez de courage ! Depuis quatre ans, 7 000 postes de cheminot ont disparu, et 22 000 depuis quinze ans, ce qui crée, de fait, un déficit. Qui plus est, la disposition visant à faire disparaître le statut à partir de janvier 2020 aggravera encor...
C'est une différence de conception très marquée qui nous oppose ici sur la pénibilité et sur le rôle de la loi. Pour nous, la loi doit protéger l'ensemble des salariés, alors que, depuis le début du quinquennat, vous vous livrez à la casse du droit du travail, instaurant de fait un code du travail entreprise par entreprise et supprimant quatre ...