Les amendements de Mathilde Panot pour ce dossier
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Cet amendement vise à supprimer le bonus du système qui nous est proposé. Nous l'avons dit, nous le redisons, si nous sommes d'accord avec le malus qui punit les entreprises abusant des contrats courts, nous ne le sommes absolument pas avec le bonus, qui consiste à donner des avantages à des entreprises qui ne font que respecter la loi et le dr...
Nous l'avons répété maintes fois, les mesures en faveur de l'égalité professionnelle entre les femmes et les hommes prévues dans ce texte sont extrêmement faibles, alors même qu'elle fut déclarée grande cause du quinquennat. Surtout, aucune des mesures proposées ne s'accompagne d'un dispositif coercitif. Qui plus est, depuis les ordonnances tr...
Madame la ministre, vous dites que vous voulez limiter le recours aux contrats courts, donc éviter que des entreprises ne paient pour les autres. Mais il est tout de même hallucinant que des entreprises puissent obtenir un bonus pour avoir simplement respecté la loi, comme si l'on donnait des tickets de carburant aux conducteurs qui respectent...
Il vise à prendre en compte le facteur de l'inaptitude, comme vient de l'expliquer notre collègue du groupe GDR. Je profite de l'examen de cet amendement pour saluer une nouvelle fois le travail d'Élise Lucet et des journalistes qui travaillent avec elle. Ils mènent des investigations de qualité, mais vont malheureusement souffrir à cause de l...
Nous demandons nous aussi la suppression de l'article. Il semble incroyable qu'une personne puisse en remplacer plusieurs. Une telle éventualité est dans la veine de ce qu'a fait le Gouvernement depuis un an. Il souhaite continuer à précariser toujours plus ! On se prend à rire jaune en l'entendant nous dire qu'il lutte contre la précarité de ...
La France – il me paraît important de le rappeler – est une nation révolutionnaire dans laquelle, chaque fois qu'il le décide, le peuple se saisit de son pouvoir et de son destin pour réclamer les droits auxquels il aspire légitimement. Aucun des droits du peuple français ne lui a été donné ; il les a lui-même acquis, il les a arrachés aux cons...
J'aimerais m'attarder un peu sur l'article 34, non pas en raison de son importance dans l'économie générale du projet de loi, mais parce que l'expérimentation prévue, contrairement à ce qu'affirmait notre collègue du groupe La République en marche, démontre bien l'absurdité et le cynisme de celui-ci. Je commencerai par la phrase suivante : « L...
Si des gens sont au chômage, chers collègues, c'est qu'il n'y a pas assez d'emplois. Chaque année, 200 000 emplois nets sont créés, ce qui ne suffit aucunement à absorber les millions de chômeurs dont vous avez hérité et dont vous vous acharnez à augmenter encore les effectifs. Face à cette situation, que proposez-vous ? On en pleurerait presq...
… et que la moitié des individus en situation d'illettrisme vivent en zone rurale, et 10 % d'entre eux en zone urbaine sensible. Voici le visage de ceux auxquels vous retirez leurs droits fondamentaux ! Ils peuvent cotiser pour le chômage chaque mois, mais n'auront pas le droit d'être couverts ! Vous inventez donc une expérimentation infantili...
Il faut repartir de données objectives. Aujourd'hui, il y a en France 200 000 créations d'emplois nettes par an. Vous n'avez qu'à imaginer le chômage comme une file d'attente composée de 6 millions de personnes : vous comprenez bien le problème. Cela ne sert donc à rien de culpabiliser quelqu'un en lui disant qu'il est chômeur parce qu'il n'a ...
… de les contrôler sans cesse. Oui, madame la ministre ! Vous pouvez dire « oh ! » tant que vous voulez, c'est exactement ce qui est en train de se passer ! À un moment, il va falloir arrêter de gaver les riches dans ce pays, et commencer à créer de l'emploi – et de l'emploi utile, avec la transition écologique !
Après Pierre Dharréville, je veux redire notre opposition catégorique à la notion d'offre raisonnable d'emploi, qui est une aberration. Elle fait craindre une sanction à ceux qui recherchent d'ores et déjà sérieusement un emploi – nous avons prouvé que c'était la majorité des chômeurs et qu'il ne servait à rien de les contrôler encore et encore...
Madame la ministre, vous aviez dit vouloir créer un droit nouveau, mais, contrairement à ce qu'avait promis Emmanuel Macron, vous ne voulez pas indemniser tous les démissionnaires. Dès lors, nous vous proposons d'élargir leur droit à indemnisation et donc de renforcer le dialogue social – qui, je crois, vous est cher – en donnant aussi un pouvo...
Madame la ministre, vous ne pouvez balayer d'un revers de main un amendement tel que celui que je viens de présenter en disant qu'il ne faut s'occuper que de la prévention. D'accord, il faut faire de la prévention, mais que se passe-t-il pour une femme – car dans la plupart des cas ce sont des femmes – victime de harcèlement sexuel sur son lieu...
Je vais essayer, chers collègues, de vous convaincre avec un dernier amendement, qui élargit le dispositif aux victimes d'épuisement professionnel. Si, dans notre pays, 400 000 personnes souffrent chaque année de troubles psychiques liés au travail, seules 500 d'entre elles parviennent à les faire reconnaître comme maladie professionnelle. Les...
Ils préfèrent se concentrer sur le portefeuille des actionnaires et des contributeurs à l'impôt de solidarité sur la fortune.
Je vous demande de prendre en compte les troubles psychiques qui ont un effet direct sur la santé des salariés qui en sont victimes et qui, là encore, peuvent, s'ils ne peuvent pas être indemnisés, se retrouver coincés. Respectez donc la parole de votre Président !