Les amendements de Maxime Minot pour ce dossier

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Ils ont été l'honneur de la nation dans une période de crise sanitaire sans précédent : il s'agit bien sûr des personnels soignants, auxquels je tiens à rendre hommage – en y associant les membres de mon groupe – pour leur courage, et, pour certains, malheureusement, pour leur sacrifice. Avec les moyens de protection parfois dérisoires dont ils...

… dans les conditions extrêmes auxquelles ils ont été confrontés, et en dépit des discours contradictoires tenus au plus haut sommet de l'État, ils ont mené la guerre contre un ennemi invisible, qui est toujours susceptible de nous abattre. Le texte qui nous est une nouvelle fois présenté aujourd'hui, plagiant, avec un opportunisme politique in...

… vise à donner aux Français qui travaillent la possibilité d'exprimer toute leur reconnaissance aux personnels soignants, dont le dévouement force notre admiration, …

… par le biais d'un don anonyme et gratuit de jours de repos, inspiré des dispositions en vigueur pour les salariés d'une même entreprise au bénéfice d'un proche aidant ou d'un parent d'enfant malade. Ce dispositif revêt un sens particulier pour le député que je suis, élu dans l'Oise, premier département frappé par l'épidémie. Je ne reviendrai ...

Cette méthode vous appartient, monsieur le rapporteur. De toute évidence, vous et moi n'avons pas la même conception de la déontologie et de l'éthique, mais à chacun sa conscience !

Ce texte ne permettra certainement pas de tranquilliser celle des membres de la majorité, ni de les exonérer de toute responsabilité. Car c'est bien vous, chers collègues de la majorité, qui, budget après budget, refusez à l'hôpital tout ce qui lui manque, et qui a fait cruellement défaut à ses personnels lors des journées interminables qu'ils ...

Car c'est bien la politique que vous soutenez qui a été cause de neuf mois de grèves et de démissions inédites dans les centres hospitaliers universitaires – CHU – de Rennes, Lyon, Caen, Marseille, Pau, Brest et Orléans, ainsi que dans les hôpitaux franciliens de Corbeil-Essonnes, Paris-Saclay, Saint-Louis et la Pitié-Salpêtrière !

Car ce sont bien les gouvernements issus de vos rangs qui se satisfont de quelques coups de pouce salariaux – somme toute logiques, dès lors que nos soignants sont parmi les moins bien payés d'Europe – par le biais d'un Ségur de la santé qui n'a rien résolu sur le fond.

Quelles avancées en matière d'organisation du système de santé ont été débattues ? Aucune. A-t-on évoqué la transformation des métiers, celui de médecin au premier chef ? Non. A-t-on envisagé d'introduire une nouvelle forme de responsabilité, reposant davantage sur la confiance que sur le respect de la norme et du règlement ? Non plus ! A-t-on ...

Il y a quelques semaines encore, à vingt heures, le temps s'arrêtait dans une communion nationale. Dans les villes et villages de France, un seul son résonnait alors, celui des applaudissements en hommage au personnel soignant, à ces héros qui, malgré le manque de moyens et de considération, se battaient avec courage et dévouement contre une fo...

Il s'agit d'un amendement de repli visant, une fois encore, à élargir le périmètre du texte. Puisque vous proposez la monétisation des dons de jours de congé afin de financer des chèques-vacances, pourquoi ne pas l'étendre aux coupons de sport ou à des actions améliorant la qualité de vie au travail ? Comme je l'indique dans l'exposé sommaire...

Je tente, même si le sectarisme risque de continuer. J'ai eu l'occasion de l'évoquer dans la discussion générale et c'est un point de divergence entre nos deux propositions de loi, si la monétisation des dons sous forme de chèques-vacances est compréhensible dans la situation actuelle, compte tenu de la nécessité de faire repartir le secteur t...

Il s'agissait d'un amendement de cohérence dans l'hypothèse où mes amendements auraient été adoptés. Je regrette profondément que tel n'ait pas été le cas. Ce rejet illustre, une fois encore, votre incapacité à écouter l'opposition et à oeuvrer dans l'intérêt général. Vous avez copié sciemment ma proposition de loi. C'est un acte inacceptable e...

Non ! Et si vous avez quelque chose à dire, cher collègue, demandez la parole ! Votre délégué général, Stanislas Guerini, a répété ce week-end encore, dans une interview donnée au Parisien, que vous aviez été « élus pour dépasser les clivages, pas pour les recréer ».

Déception et dégoût sont peut-être les mots qui décrivent le mieux ce que j'éprouve ce soir. La proposition de loi que j'avais faite aux députés partait d'un bon sentiment, et j'avais l'espoir que l'unité nationale tant réclamée débute au Parlement. Je ressens donc beaucoup de déception, car je pense avoir démontré depuis mon arrivée à l'Assemb...

La proposition de loi, disais-je, partait d'une bonne intention. Certains sont assez intelligents pour faire les beaux dans l'hémicycle, mais nombre de vos collègues m'ont appelé pour me dire qu'ils étaient extrêmement déçus du plagiat pratiqué par La République en marche. Même s'ils ne prennent pas la parole, leurs propos traduisent bien mon i...