Les amendements de Mohamed Laqhila pour ce dossier
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Monsieur le président, monsieur le ministre, monsieur le président de la commission de finances, monsieur le rapporteur général, mes chers collègues, la situation de la France n'est pas bonne. Les chiffres parlent d'eux-mêmes : ils sont froids, implacables. Cela a déjà été rappelé : la dette publique représente 96,3 % en 2016, soit 2 147 millia...
Quant au déficit public, il est estimé par la Cour des comptes à 3,2 % du PIB. Permettez-moi de vous rappeler les trois engagements du Président de la République : réduire le déficit public, réduire les prélèvements obligatoires, réduire la dépense publique. Une autre alerte, que l'on a tendance à minimiser, a été lancée par l'audit de la Cou...
…qui sous-estiment de plus de 8 milliards d'euros le déficit pour cette année. On a surestimé les recettes et sous-estimé les dépenses.
L'accusation d'insincérité proférée par la Cour des comptes est très grave et peut conduire le Conseil constitutionnel à censurer le budget. Comment voulez-vous que la France soit crédible vis-à-vis de son environnement économique et financier si ses propres comptes ne reflètent pas la réalité ? Comment voulez-vous que nos créanciers aient con...
Ce déficit place notre pays dans le peloton des cancres européens – j'ai beaucoup de respect pour les cancres…
Avec un déficit public constamment supérieur à 3 % du PIB depuis 2008, la France est désormais, avec l'Espagne – un pays pour lequel j'ai du respect –, l'un des deux pays de la zone euro soumis à une procédure de déficit public excessif. Apparemment, l'Espagne fera mieux que nous puisqu'elle sortira de cette procédure l'année prochaine. Mes ch...
En 2016, notre dette publique était supérieure à 2 147 milliards d'euros, soit près de 100 % de notre richesse nationale. Quand on sait que les deux tiers de cette dette sont détenus par des étrangers, c'est notre souveraineté nationale qui est en jeu.
Les prélèvements obligatoires sont les plus élevés d'Europe. Les Français ne supporteraient pas un nouvel impôt.
Ils nous disent qu'ils en ont assez ! Mes chers collègues, nous n'avons pas d'autre choix que de réduire nos dépenses publiques.
Le Gouvernement, qui a toute notre confiance et notre soutien, prendra dans les prochains jours les décisions qui s'imposent.