Les amendements de Mohamed Laqhila pour ce dossier
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À mi-chemin entre la dernière et la prochaine loi de finances, nous sommes à un moment crucial de la gestion de nos finances publiques. En effet, l'heure est au contrôle de la mise en oeuvre des politiques votées et à l'actualisation de nos trajectoires de finances publiques. Ce programme de stabilité fait l'objet d'une attention croissante de...
N'en déplaise à nos collègues de l'opposition, ceux-là même qui s'opposent pour s'opposer, ceux-là même qui prétendent avoir l'intérêt des Français plus à coeur que nous ne l'aurions, nous, membres de la majorité ! À ceux-là, je rappelle un chiffre : dix ans, mes chers collègues, ce n'est pas rien, dix années que cela n'était pas arrivé ! Nous ...
… qui résulte du travail rigoureux du Gouvernement et de la ligne ferme adoptée par la majorité. C'est également la première fois depuis dix ans que le déficit reste inférieur à 3 % du PIB.
Pour la première fois depuis 2007, la dette est quant à elle stabilisée à 98,4 % du PIB, même si son niveau est toujours trop élevé en raison des effets toujours sensibles de la crise économique et financière de 2008, qui est à l'origine de près d'un tiers du stock de la dette.
Il est clair, cependant, que nous maintenons notre attachement à sa réduction, non par dogmatisme mais par pragmatisme et en responsabilité. N'est-il pas dommage qu'aujourd'hui 40 milliards d'euros – et demain, probablement, 50, voire 60 milliards – soient dépensés chaque année pour payer des intérêts sur cette dette colossale ? Quarante millia...
Les mesures qu'a annoncées le Président de la République, le 10 décembre dernier, en réponse à cette crise entraînent une baisse des impôts et cotisations de plus de 10 milliards d'euros et, ces mesures étant pérennes, une aggravation du déficit pour l'année 2019 et les suivantes. Certains regretteront ici que ce programme de stabilité n'intèg...
C'est cet équilibre que nous nous efforçons de maintenir pour la réussite de tous les Français et pour nous assurer de la capacité de rebond de notre pays face à une crise majeure qui ne manquera pas d'arriver.
Je conclurai en saluant une nouvelle fois la volonté de sincérité du Gouvernement dans ce programme de stabilité. On l'a vu sous la précédente législature : plus les années passent, plus il devient difficile d'intégrer les mauvaises nouvelles dans les trajectoires des finances publiques, par exemple une croissance révisée à la baisse. Ce progra...