Les amendements de Naïma Moutchou pour ce dossier
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Les chiffres, déjà rappelés, ne mentent pas et ils s'imposent aux contempteurs. Le grand débat national était un pari risqué, c'est vrai, mais surtout, un pari courageux. Il fallait le tenter pour une raison simple : il devenait urgent de répondre au malaise qui ronge la vie publique depuis des décennies.
Nous partageons le même constat : les Français ont perdu confiance en nous. Cela ne veut pas dire qu'ils ne s'intéressent pas à la politique, et le grand débat en fait foi. Cela signifie qu'ils ne croient plus que la politique soit capable de changer leur vie. Je ne pense pas que nos institutions soient désuètes, mais il est certain que nous ne...
… éloigné de la population, à droite comme à gauche, en ont clairement fait le lit. Cette crise de la démocratie n'est pas une question d'idéologie ou de grands principes. C'est très concret pour les citoyens. Ceux qui ont participé à nos côtés aux réunions du grand débat l'ont vite compris. J'ai participé et j'ai entendu l'aspiration des Fran...
… en créant un groupe majoritaire plus représentatif de la société civile, plus attentif à la parité entre femmes et hommes ainsi qu'à la diversité ; en adoptant une loi pour la confiance dans la vie politique votée dès le début de la législature ; …
… en commençant l'examen de la réforme constitutionnelle qui plaidait précisément pour « une démocratie plus représentative, responsable et efficace », …
… car telle est bien notre vision de la société du XXIe siècle, une société qui donne sa vraie place aux citoyens.
Mais il nous appartient aujourd'hui d'aller plus loin. Je pense, entre autres, à la mise en place du vote blanc et à la réforme du référendum d'initiative partagée. Le Gouvernement est-il prêt à donner corps à cette ambition commune du peuple et de la majorité d'une Constitution qui nous rassemble mieux ?