Les amendements de Nicolas Turquois pour ce dossier
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Parmi les sujets qui doivent tous nous réunir au-delà de nos sensibilités politiques, le handicap est sûrement l'un des plus emblématiques tant il est partagé. Nous avons tous déjà été à plusieurs reprises confrontés à la situation d'une personne handicapée ou de sa famille.
Nous avons été alertés par un élu, sur un marché ou parfois directement à notre permanence. Tour à tour et souvent concomitamment, on nous fait part des difficultés familiales, financières, administratives, sociales auxquelles les personnes souffrant d'un handicap et leur entourage sont confrontés. « Mes proches ne comprennent pas les troubles...
Face à cela, quelle doit être notre réponse ? Une grande humilité d'abord, au vu de la détresse des personnes concernées. Ensuite, la conviction qu'à l'image du handicap, il n'existe pas de solution unique ou magique. Il existe presque autant de situations différentes que de personnes souffrant de handicap. Il faut travailler tout à la fois sur...
Rarement les droits réels au bénéfice des personnes handicapées n'auront autant progressé que ces dernières années. Je ne parle pas de droits théoriques, qu'il est aisé d'inscrire dans la loi, mais de droits auxquels ont réellement accès ceux qui en ont besoin. Néanmoins, il reste beaucoup à faire.
Le rapporteur évoque la prise en compte, dans l'attribution de la PCH, de l'altération des fonctions mentales ou cognitives : sur le fond, vous avez raison, ce problème existe et est encore trop mal traité, sans doute parce qu'il est difficile à cerner. Sur la forme, en revanche, vous avez tort : il n'est pas nécessaire de passer par la loi pou...
Vous évoquez également, monsieur le rapporteur, la déconjugalisation de l'AAH ; là, je vous ferai part de ma colère.
En apparence, accorder plus de moyens financiers, à titre individuel, à chaque personne souffrant de handicap ne peut que susciter l'espoir des personnes concernées.
Mais attribuer davantage de moyens financiers à titre individuel, c'est à coup sûr réduire les moyens alloués collectivement…
…pour financer des AESH, pour développer l'habitat inclusif, pour créer des places d'accueil dans des établissements spécialisés, par exemple.
Ensuite, pourquoi Les Républicains ou les socialistes, lorsqu'ils étaient aux responsabilités, n'ont-ils pas mis en place la déconjugalisation ?
Tout simplement parce que l'attribution individuelle de l'AAH sans tenir compte des revenus du foyer remettrait in fine en cause toute l'attribution des différentes allocations de solidarité.
Si vous en êtes convaincu, je vous invite à l'animer pendant la campagne présidentielle. Mais, alors que vous ne cessez de vous répandre sur la prétendue irresponsabilité financière de ce gouvernement, vous expliquerez donc à nos concitoyens que ce choix impliquera une dépense de 1 milliard d'euros supplémentaires pour la seule déconjugalisatio...
Enfin, et c'est sûrement là le plus choquant, le dépôt d'une proposition de loi en première lecture à quatre mois de la fin de la dernière session de la législature n'a qu'un seul but : faire de la basse politique ,
Vous savez pertinemment, monsieur le rapporteur, que les textes non adoptés en fin de législature tombent automatiquement. Susciter un espoir en sachant que votre proposition n'a aucune chance de voir le jour est au mieux irresponsable, au pire cynique ! Ça l'est d'autant plus que nous avons débattu de ce sujet ici même il y a quelques mois, et...
Les Démocrates, vous l'aurez compris, ne voteront pas pour ce texte qui n'est pas à la hauteur de ce que nos compatriotes souffrant de handicap sont en droit d'attendre !