Les amendements de Olivier Falorni pour ce dossier

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 « Les policiers, les gendarmes français qui ont obéi aux ordres de leurs supérieurs en mettant en oeuvre la rafle du Vél d'Hiv [… ] sont les ancêtres de ceux qui, aujourd'hui, avec le même zèle, traquent les migrants et les sans-papiers ».

Cet amalgame abject a été écrit et lu solennellement par un maire de la République française, écharpe tricolore sur l'épaule. Il constitue une double injure : injure aux victimes de ce crime imprescriptible commis par le régime de Vichy…

… et injure à l'égard de notre police républicaine chargée d'assurer le respect de notre État de droit démocratique.

Dans un communiqué de regret particulièrement cauteleux, ce maire a affirmé répondre à une polémique agitée par l'extrême droite. Il n'est pourtant pas besoin d'être d'extrême droite pour être indigné, comme je l'ai été, moi qui suis d'une gauche républicaine et laïque et qui n'oublie jamais que les classes populaires sont les premières victime...

En évoquant cette question, j'ai en mémoire les travaux de la commission d'enquête relative aux moyens mis en oeuvre par l'État pour lutter contre le terrorisme depuis le 7 janvier 2015, dont j'ai été vice-président. Je me souviens de ces rescapés du Bataclan, qui, jusque-là, étaient tous fans de hard rock, mais pas vraiment de la police. Je me...

Pendant cette nuit d'horreur, croyez-moi, tout le monde aimait la police ! La liberté suppose la sécurité ; et la sécurité exige une police contrôlée, mais aussi une police respectée.