Les amendements de Olivier Faure pour ce dossier

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Je comprends votre souci, monsieur le président, mais la conférence des présidents peut se réunir à tout moment, y compris maintenant, pour modifier l'ordre du jour.

Le signal adressé à nos concitoyens, avec un parlement qui aborde au milieu de la nuit une discussion générale et débat d'amendements importants, qui nous tiennent à coeur, à un moment où plus personne ne sera présent, n'est pas sérieux. Je comprends le souci des cabinets ministériels, qui font toujours le même cinéma, quelles que soient les m...

Ce que nous vous demandons, monsieur le président, c'est de nous réunir afin de faire un point ensemble. C'est un voeu unanime des parlementaires. En l'espèce, seul le Gouvernement, avec Mme la ministre, est pour l'instant opposé au fait de maintenir seulement les interventions liminaires de l'examen de la mission « Recherche et enseignement su...

Monsieur le président, il est deux heures du matin et nous allons vraisemblablement aborder dans quelques instants l'examen des crédits relatifs à l'enseignement supérieur et à la recherche. Marie-George Buffet l'a dit tout à l'heure, cette pratique n'est pas très responsable et nous n'envoyons pas le meilleur signal aux enseignants et aux étud...

Le résultat, nous le connaissons tous : l'importance accordée à ce vote a été démultipliée. Si donc vous voulez la chose ce soir, si vous voulez donner du crédit à celles et ceux qui défendront cet amendement déposé par Éric Woerth et que nous voterons, si vous voulez donner du crédit à cet amendement, continuons et passons la nuit ici ! Mais ...

… devant les Français et devant un hémicycle plein, nous pourrons avoir le débat sur les amendements. C'est la seule façon d'agir qui garantisse à chacun d'être respecté dans ses convictions et dans ce qu'il veut pouvoir dire sur ce débat qui nous divise. Ce débat n'a pas commencé aujourd'hui, mais en 2014, à la suite de l'engagement de femmes...

Le groupe Socialistes et apparentés avait déposé un amendement qui allait dans le même sens que ceux qui ont été présentés, mais qui a malheureusement été jugé irrecevable. Je suis donc d'autant plus heureux d'avoir repris l'amendement adopté par la commission des finances, que Mme la rapporteure spéciale souhaitait retirer. Madame la ministre...

En tout cas, il y a là un progrès que nous pouvons enregistrer. Cela dit, vous reprenez au fond la même argumentation que tous les ministres qui vous ont précédée : on ne sait jamais d'où viendront les éléments qui permettront de sauver les enfants. Viendront-ils de la recherche spécifiquement consacrée à la pédiatrie ou bien, de manière dériv...

Vous dites que l'on va faire quelque chose, je le reconnais volontiers et je vous en sais gré. Je dis simplement qu'on nous oppose systématiquement la même argumentation. Pourquoi demandons-nous 18 ou 20 millions de plus ? Cela fait suite à des travaux documentés, menés année après année. Selon les chercheurs, les associations et les familles,...

Je termine, monsieur le président. Quel est le bon montant ? Vous êtes disposée à accorder 5 millions d'euros de plus, ce qui est, au fond, une manière de reconnaître que tout ce qui est dit depuis de longues années n'était pas complètement inutile : il était effectivement nécessaire de financer davantage. Vous dites cinq : moi je dis vingt, n...

Si la question leur est posée, je pense qu'ils répondront, comme tous les enfants de France, qu'ils préfèrent que cet argent soit consacré aux enfants victimes du cancer.

Une question de cette nature mériterait mieux que ce débat à cinq heures du matin que vous nous avez imposé parce que vous n'avez pas voulu le tenir en plein jour !

Je vous rappelle une chose simple : il y a des associations qui se battent depuis des années pour obtenir le déblocage de ces 20 millions.

Vous allez leur dire aujourd'hui que vous ne débloquerez que 5 millions, mais que vous pouvez financer les chorales de M. Blanquer à hauteur de 20 millions d'euros.

Votre choix devrait être plutôt dirigé vers les enfants qui souffrent que vers les chorales de M. Blanquer. C'est tout ce que j'avais à vous dire ce matin.