Les amendements de Olivier Marleix pour ce dossier
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Madame la ministre, il y a tant à dire sur votre projet de réforme des retraites : l'absence de financement, l'absence de toute simulation qui vaille pour nos concitoyens – alors même que le Président de la République a demandé, à plusieurs occasions, qu'ils bénéficient de simulateurs individuels – ,…
… votre renoncement à réformer rapidement les régimes spéciaux – ce n'est que dans cinquante ans que les cheminots partiront à la retraite au même âge que tout le monde – ,…
… la pénalisation des carrières ascendantes par l'abandon du principe des vingt-cinq meilleures années, la suppression des pensions de réversion pour les femmes divorcées, et j'en passe, évidemment. Mais dans ce brouillard épais, assez étrangement, un élément apparaît nettement, comme l'un des rares invariants de ce projet de réforme : c'est l...
Il ne sert pas les intérêts du nouveau système universel, qui va devoir payer pendant plusieurs dizaines d'années les retraites des actuels super-cadres alors que les générations de remplacement ne seront plus là pour cotiser à la même hauteur. Cela va donc créer, comme Julien Aubert l'a rappelé tout à l'heure, une longue période de transition ...
Ce choix ne sert pas non plus les intérêts des super-cadres, qui vont se retrouver dans un entre-deux qui ne leur sera évidemment pas profitable. En effet, ils devront continuer de cotiser dans le système universel, mais pour des niveaux de revenus de remplacement très insuffisants, et n'auront donc pas d'autre choix que de cotiser à un système...
Enfin, vous avez même réussi, madame la ministre, à semer la zizanie au sein du Medef sur cette question des hauts cadres, puisque la sortie des super-cadres du système va entraîner un allègement de charges de 3 milliards d'euros, concentré sur quelques centaines d'entreprises parisiennes pourvoyeuses de très hauts salaires. Des allègements de ...
Le plafonnement du système universel ne répondra donc à aucune logique, si ce n'est de faire de la place à un système par capitalisation. Nous ne vous reprochons pas d'ouvrir ce débat, mais de le faire en catimini. En quelque sorte, madame la ministre, vous avez la capitalisation honteuse, alors que vous savez pertinemment qu'en fixant pour la ...