Les amendements de Perrine Goulet pour ce dossier
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Depuis tout à l'heure, nous parlons de désertification médicale. Les médecins se plaignent de notre volonté d'octroyer davantage de prérogatives au personnel dit paramédical. Pour ma part, je l'assume complètement. Je défends ces amendements identiques et les suivants, car dans les territoires désertés par les médecins, la population doit pouvo...
Nous ne disons pas, monsieur le ministre, que la réforme ne doit pas avoir lieu ; nous sommes persuadés du contraire. En revanche, grâce aux dispositions votées il y a quelques semaines dans cet hémicycle dans le cadre de la loi visant à améliorer le système de santé par la confiance et la simplification, j'ai assisté mercredi dernier à la réun...
Tous ceux qui participaient au conseil de surveillance s'en sont inquiétés, dans la mesure où ils n'ont pas de visibilité pour 2022. C'est pourquoi nous défendons le présent amendement, non pas pour annuler la réforme mais pour leur laisser le temps de disposer des informations nécessaires. Je ne conteste pas votre bonne foi lorsque vous affirm...
Il s'agit de poursuivre notre action entamée l'an dernier en faveur des sages-femmes et de leur capacité à pratiquer des IVG – interruptions volontaires de grossesse – chirurgicales. En effet, le précédent PLFSS a introduit une expérimentation permettant aux sages-femmes de réaliser des IVG instrumentales. Or, sauf erreur de notre part, les act...
J'espère qu'on aura les textes d'application avant la prochaine lecture du projet de loi de financement de la sécurité sociale. Le Gouvernement donnerait ainsi le gage qu'il a bien avancé sur ce dossier, sachant que l'on a déjà perdu un an sur cette expérimentation, ce qui place beaucoup de femmes dans une situation difficile. Je retire l'amend...
La stigmatisation s'arrête là où commence l'impératif d'efficacité des aides sociales : tel est le sens de la tribune que j'ai publiée l'été dernier au sujet de l'allocation de rentrée scolaire (ARS). Le sujet peut être examiné sous plusieurs angles. Pour ce qui est de l'efficacité, tout d'abord, les contraintes de la loi organique et la jurisp...
Je vous remercie, madame la rapporteure, d'avoir pris le temps de me répondre. J'entends ce que vous dites, mais aujourd'hui cette allocation me semble tout de même dépassée. Quand on voit qu'entre l'allocation pour un enfant de 6 ans et celle pour un enfant de 17 ans, il n'y a que 34 euros d'écart, alors que les frais liés à la rentrée scolair...
Ce n'est pas ce qui est écrit. Il serait préférable qu'il ne soit pas considéré ainsi. Monsieur le rapporteur général, madame la ministre déléguée, nous ne sommes pas d'accord avec ce que vous indiquez : pour nous, la crise du covid a bien démontré que des médicaments d'intérêt thérapeutique majeur ont manqué, ce qui a entraîné des difficultés...
Les députés du groupe La République en marche ne voteront pas les amendements de suppression. Il faut se poser la question du soin optique. Comme Mme la ministre déléguée, je viens d'un territoire où il faut entre six et neuf mois pour obtenir un rendez-vous avec un ophtalmologiste. J'étais d'ailleurs bien contente, il y a peu, que les opticien...
Certes, dans certains territoires, le délai est de vingt et un jours. Y travaillant, je peux très bien aller à Paris où j'aurai un rendez-vous tout de suite. Vous ne voulez pas d'une médecine à deux vitesses mais elle existe déjà : ceux qui en ont les moyens se rendent à Paris pour avoir un rendez-vous dans des délais raisonnables et ceux qui n...
Peut-être faut-il amender l'article mais on ne saurait le rejeter : il faut apporter une solution à nos concitoyens et, si les ophtalmologistes ne veulent pas de cette mesure, eh bien, qu'ils s'installent dans nos territoires.
S'il suffisait de mettre un matelas sur un sommier, sans qu'au pied du lit ne se trouvent des aides-soignantes, des infirmiers, des médecins, je pourrais vous trouver 4 000 lits dès demain !
Ce ne sont pas seulement des lits qu'il nous faut mais aussi et surtout des professionnels. Or vous le savez – il faudrait être de mauvaise foi pour le nier –, nous subissons depuis des années une pénurie de personnels médicaux. Des mesures ont d'ailleurs été prises pendant ce quinquennat pour résoudre le problème.
Mais réduire la question au nombre de lits sans faire mention des soignants qui doivent se trouver autour, c'est démagogique au possible !
N'oublions pas non plus que, pendant la crise, certains soignants ont été malades et ont dû s'arrêter. On ne peut pas accueillir des patients si les conditions, faute de soignants, ne le permettent pas. Arrêtez de vous focaliser sur les lits ! Il faut aborder le problème dans sa globalité.