Les amendements de Philippe Folliot pour ce dossier
15 interventions trouvées.
Je ne sais pas si M. le ministre d'État et mon collègue et ami Jean Lassalle parleront tout à l'heure de la vallée de l'Aspe, de l'ours, ou d'autres centres d'intérêt communs, mais je tiens à aborder un tout autre sujet : celui de notre vision pour le pays. La France se croit continentale et européenne, alors qu'elle est mondiale et maritime.
C'est l'un des enjeux importants de ce texte, et plus particulièrement de cet article. J'appelle votre attention sur la nécessité d'une rupture avec le « métropolicentrisme », ou avec une vision trop hexagonale des choses. Nos outre-mer et notre domaine maritime – le deuxième au monde ; il s'étend sur près de 11 millions de kilomètres carrés – ...
Monsieur le ministre d'État, je crois que nous sommes d'accord sur le fond, et nous voulons, toutes et tous, aller dans la même direction, celle d'un monde moins carboné, dans lequel la part des énergies fossiles dans notre consommation d'énergie sera réduite. Au-delà des schémas de production, nous devrons nous montrer à l'avenir moins gourman...
Cet amendement ne vise pas à autoriser d'une quelconque façon une exploitation. Notre collègue Laurent Furst a excellemment résumé la situation et, en tout état de cause, il s'agit simplement de pouvoir explorer pour connaître la nature de la ressource et laisser aux générations futures la possibilité de décider de l'exploiter ou non, en foncti...
Je souhaite dire quelques mots à propos de ce texte en général et de cet article en particulier. Nous avons été, toutes et tous, particulièrement attentifs aux événements récents, notamment aux avancées de l'accord de Paris, qui ouvre des perspectives positives pour l'humanité. Pour autant, selon moi, nous ne devons pas légiférer uniquement sou...
Les enjeux relatifs à la transition, aux différents territoires qui seront touchés par la décision que nous allons vraisemblablement prendre, sont particulièrement importants, essentiels. Nous avons pris l'habitude de demander l'établissement de rapports dont la qualité laisse parfois à désirer, quand du reste ils sont produits. Nous devrons ê...
Comme je l'ai dit tout à l'heure, nous devons légiférer avec cohérence. J'étais en 2005 vice-président de la mission d'information parlementaire sur les enjeux des essais et de l'utilisation des organismes génétiquement modifiés. Dans ce cadre, nous avons pris certaines dispositions importantes en matière de défense de l'environnement consistan...
Nous avions décidé alors – et j'ai regretté ce manque de cohérence – de ne pas aller au bout de cette logique, car si la production des organismes génétiquement modifiés est interdite dans notre pays, leur importation ne l'est pas.
Ainsi, chaque année, des millions de tonnes de tourteaux de soja sont importées et donc ingérées par le bétail dans de nombreuses régions. Il n'est pas cohérent d'imposer certaines règles sur notre sol et de laisser les autres faire le sale travail, si vous me permettez l'expression, en l'espèce la production de certains produits que nous utili...
Nous ne savons pas encore quel sera l'état des progrès scientifiques en 2040, si de gros porteurs pourront voler grâce à l'énergie électrique ou si les grands navires pourront utiliser des énergies propres. Ce que je crois, c'est que lorsque l'on est engagé dans une voie, il faut être logique et aller jusqu'au bout. Il est vrai que nous ne pro...
Ou alors, ce serait considérer qu'exploiter les hydrocarbures serait propre et légitime ailleurs. Si l'on veut être cohérent et éviter tout procès en hypocrisie, nous devons adopter cet amendement qui vise à interdire les importations.
On verra bien d'ici à 2040 quelles seront les conséquences ; il s'agit de montrer que ce texte ne va pas assez loin – ou trop loin.
De façon très directe, je dirai à M. Di Filippo qu'un cadre de reconversion possible pourrait être celui de l'archaïsme politique.
Une liberté de ton et de prise de parole ! Cet amendement, je l'ai déposé à titre personnel. Monsieur le ministre d'État, ce que j'ai dit n'est pas incohérent. Je vous rejoins, il est nécessaire de mettre en oeuvre les engagements pris dans l'accord de Paris pour développer les énergies renouvelables. J'ai dit hier en réunion de groupe combien ...
Nous prenons des décisions qui seront peut-être lourdes de conséquences : nous devrions être un peu plus prudents.