Les amendements de Philippe Vigier pour ce dossier
9 interventions trouvées.
Monsieur le président, monsieur le ministre, monsieur le président de la commission des finances, monsieur le rapporteur général, chers collègues, avec l'adoption de ce premier projet de loi de finances de la législature, nous aurions dû célébrer aujourd'hui l'avènement du « nouveau monde ».
Nous nous attendions à nous prononcer sur un budget fixant un cap pour la France, opposant à la tentation du déclin et au confort de l'immobilisme la volonté de réformes courageuses, justes et efficaces. Toutes les conditions étaient en effet réunies pour que cette majorité y parvienne, toutes ! Les Français, épuisés par les changements de cap ...
Certes, je salue la volonté du Gouvernement de faire de la stabilité fiscale la pierre angulaire de cette loi de finances, tout comme nous saluons la crédibilité de vos prévisions budgétaires. La censure de la taxe à 3 % sur les dividendes faisait peser une épée de Damoclès sur nos finances publiques mais vous y avez apporté une réponse rapide,...
Il aurait également fallu renforcer nos dispositifs de solidarité en modernisant en profondeur notre protection sociale. Enfin, il aurait fallu opérer un basculement irréversible vers un modèle de croissance plus respectueux de l'homme et des ressources naturelles. Or cette promesse de transformation en profondeur n'est pas tenue. J'en veux pou...
Monsieur le ministre, vous avez proposé la suppression de la taxe d'habitation, mais vous savez très bien que celle-ci se traduira, tôt ou tard, par une augmentation des impôts locaux.
Nous vous avions pourtant proposé une autre voie pour améliorer le pouvoir d'achat des ménages, à savoir la baisse de l'impôt sur le revenu et le lancement d'une réflexion sur un nouvel impôt local plus juste. Nous mesurerons par ailleurs, dans quelques mois, les conséquences de la suppression de la réserve parlementaire.
Ce budget, enfin, est entaché d'une faute lourde, la hausse de la CSG, qui pénalisera les retraités et les fonctionnaires.
C'est une divergence importante entre nous. Vous le savez bien, monsieur le ministre, puisque vous avez en son temps défendu avec moi, et avec d'autres, l'augmentation de la TVA, avec la TVA compétitivité, qui présentait l'avantage de taxer les importations et donc de mieux protéger nos entreprises. Mes chers collègues, vous l'aurez compris…
… le « nouveau monde », celui d'une France profondément transformée, ne se décrète pas. Il ne pourra pas se bâtir, monsieur le ministre, contre ceux qui, comme nous, vous ont tendu la main et ont plaidé pour plus de justice sociale, pour faire davantage confiance aux territoires et aux forces vives, et pour mieux préparer l'avenir. Vous ne l'av...