Les amendements de Philippe Vigier pour ce dossier
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Monsieur le ministre, pour 0,008 %, cinq heures de débat ! Cinq heures pour bien moins de 100 millions d'euros alors que, Mme Rabault vous l'a rappelé, vous avez lâché l'an dernier, pour les détenteurs de stock-options, une centaine de millions d'euros en quelques millisecondes. Cette mesure, c'est une insulte au monde agricole !
Monsieur Véran, lorsqu'une commission vote à l'unanimité, ce n'est pas simplement une partie de l'hémicycle qui s'exprime ! Dans cette affaire, ce sont tous les commissaires qui sont humiliés.
Monsieur le ministre, vous prenez tout juste vos fonctions ; nous sommes là pour vous aider. Ne vous laissez pas faire par Bercy ! C'est une question de dignité. Par ailleurs, monsieur le ministre, vous n'avez pas répondu à deux arguments. Premièrement, avec ce dispositif, il y aura davantage de travail clandestin. Deuxièmement, je l'ai dit à ...
Un dernier point : alors que la stabilité fiscale est la règle d'or d'une entreprise, c'est le contraire que vous introduisez ici. N'humiliez pas davantage le monde agricole, il vous regarde ! Non, il n'y a pas d'un côté ceux qui aiment les agriculteurs et, de l'autre, ceux qui ne les aiment pas. En amour, ce sont les actes qui comptent. Montr...
Mon groupe votera également pour l'article, car nous avons toujours considéré que la compétitivité est au coeur de l'attractivité de l'économie française. Si le débat a été long, c'est que la vision du Gouvernement sur l'agriculture est mauvaise – nous l'avons constaté notamment avec le dispositif TO-DE. Nous avons un peu réparé les choses, mai...
Je constate, monsieur le secrétaire d'État, que vous demandez la parole pour répondre. Allons-nous disposer d'une vision claire jusqu'à la fin du quinquennat ?
Les agriculteurs, monsieur le ministre de l'agriculture, sont souvent malmenés. Je me souviens, comme certains autres ici, que l'agriculture avait été initialement exclue du CICE : il avait fallu y remédier par voie d'amendement. En 2016, face aux graves difficultés du secteur, une baisse de charges fut décidée ; et nous avions alors dû ferrai...
Vous êtes aujourd'hui responsable de la ferme France, monsieur le ministre, et elle est menacée : vous le savez très bien, car vous connaissez les questions agricoles, dans la Drôme comme ailleurs. Les arboriculteurs de votre département vous ont déjà interpellé sur le sujet. Que se passera-t-il en cas de suppression de la TODE ? Le travail cla...
Le deuxième point, mes amis, ce sont nos concurrents. À combien s'élève le salaire horaire d'un ouvrier agricole en Allemagne ? À 6,50 euros en moyenne ! Je vous demande de méditer ce simple chiffre. Ne commettez pas l'erreur, mes chers collègues, de massacrer, pour 150 millions d'euros, un secteur d'activité porteur de perspectives exceptionn...
Nous voterons cet amendement du Gouvernement car il va dans le bon sens. Francis Vercamer a évoqué Jean-Louis Borloo : en 2005 et 2006, le plan Borloo a permis de créer 1 million d'emplois. Les services à la personne sont un gisement d'emplois considérable, d'emplois non délocalisables, dont le nombre en cessera de croître au fil des ans. Par ...
Monsieur le ministre, il faudrait réussir votre entrée en matière ! Le texte initial du Gouvernement faisait l'impasse sur les travailleurs occasionnels, et c'est par le débat parlementaire que cette proposition revient – merci de le reconnaître. Vous savez, tout le monde peut se tromper… Pour une fois que, sur tous ces bancs, il y a unanimité...
Cet amendement de la commission des affaires sociales a été voté à l'unanimité et l'excellent Olivier Véran sait que, au fond, nous avons raison, même s'il ne nous regarde pas.
Monsieur le ministre, cet amendement de la commission des affaires sociales est bien plus puissant que le dispositif gouvernemental. Il faut aller dans ce sens-là. Mes chers collègues, la sagesse devrait l'emporter. Et la sagesse, c'est de voter l'amendement de la commission des affaires sociales.